Privé de sexe

La rédaction de Lubric-à-brac doit déménager. Il est temps de faire nos cartons. © DR (sur la photo, Marylin Wesley, photographiée par Elmer Batters)
La rédac­tion de Lubric-à-brac doit démé­na­ger. Il est temps de faire nos car­tons. (Sur la pho­to, Mary­lin Wes­ley, pho­to­gra­phiée par Elmer Batters)

«J’ai arrê­té de me rete­nir. Le sperme est par­ti d’un coup à près d’un mètre, lais­sant une traî­née brillante sur les cailloux du che­min», Michel, 54 ans, agent de sécu­ri­té, Mar­seille, dans le Union du mois d’août

Frustration

La semaine der­nière, je vous par­lais du Doc­teur Fran­ken­stein et de sa créa­ture, nés il y a deux cents ans sur les bords du Léman. Pour l’occasion, j’ai lu le roman de Mary Schel­ley, décou­vrant le récit ori­gi­nel dont je ne connais­sais jusque là que des ver­sions ciné­ma­to­gra­phiques. Et l’évidence m’a sau­té aux yeux. Si la créa­ture finit par tuer le meilleur ami et la fian­cée du doc­teur, c’est parce que celui-ci refuse de lui créer une com­pagne. Les couilles pleines, le monstre mal aimé sombre dans le déses­poir, pri­vé de fick-fick, il pète un plomb. Si Vic­tor Fran­ken­stein lui avait don­né une fian­cée, tout aurait bien fini. Le livre de Mary Schel­ley a ain­si pour thème majeur la FRUSTRATION sexuelle.

Contrairement à ce que prétend le film de James Whale (avec Elsa Lanchester et Boris Karloff), le docteur Frankenstein n'a jamais donné de fiancée à sa créature.
Contrai­re­ment à ce que pré­tend le film de James Whale (avec Elsa Lan­ches­ter et Boris Kar­loff), le doc­teur Fran­ken­stein n’a jamais don­né de fian­cée à sa créature.

Facebook

Il n’y a pas que le doc­teur Fran­ken­stein qui ait un pro­blème avec le sexe. Face­book aus­si. Mon compte a été pure­ment et sim­ple­ment sup­pri­mé (avec tous mes contacts), parce que je publiais «du conte­nu à carac­tère sexuel». Ne plus lire les tar­tu­fe­ries de cer­tains de mes «amis» est une libé­ra­tion. Mais un nou­veau compte Lubric-à-brac va voir le jour, je vous don­ne­rai plus de pré­ci­sions la semaine prochaine.

Le message de Facebook me signifiant que mon compte avait été désactivé.
Le mes­sage de Face­book me signi­fiant que mon compte avait été désactivé.

L’Hebdo

De son côté, le rédac­teur en chef de L’Hebdo m’a infor­mé qu’il ne vou­lait plus héber­ger Lubric-à-brac sur son site. C’est ain­si l’avant-der­nier billet que vous lisez ici. Après quatre ans, il était sans doute temps de mettre fin à cette rela­tion. Une forme de conju­ga­li­té s’était éta­blie entre le maga­zine et le blog, faite d’habitudes mais d’où le désir avait dis­pa­ru. Pour moi, cela n’empêchait pas le plai­sir, pour L’Hebdo, c’était sans doute dif­fé­rent. Bref, nous ne jouis­sons plus de concert, plus des mêmes choses. La semaine pro­chaine, je vous don­ne­rai une nou­velle adresse où retrou­ver l’Actu Q, lesMots éro­gènes, la Famille Schin­ken Pochon et d’autres choses encore. N’ayant plus à tenir compte des pudeurs et des contraintes mar­chandes de L’Hebdo, Lubric-à-brac sera encore plus sexe, plus Q aus­si! Réjouissez-vous!

Il faut savoir se dire adieu. L'Hebdo ne veut plus de Lubric-à-brac, le blog va donc trouver un hébergement ailleurs.
Il faut savoir se dire adieu. L’Heb­do ne veut plus de Lubric-à-brac, le blog va donc trou­ver un héber­ge­ment ailleurs.
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