Quand ça fait mal

Les reporters de Lubric-à-Brac parcourent le monde entier (le Web, disons) à la recherche des nouvelles les plus sensationnelles.
Les repor­ters de Lubric-à-Brac par­courent le monde entier (le Web, disons) à la recherche des nou­velles les plus sensationnelles.

«Bon­jour à tous et à toutes; je m’appelle Amé­lie, j’ai 26 ans et je vais vous racon­ter com­ment j’ai décou­vert ma bisexua­li­té et le sado­ma­so­chisme.» Décou­verte de ma bisexua­li­té avec ma coloc’, Amé­lu­cie, sur le site Reve­bebe 

Croque-monsieur

L’his­toire se passe dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, à Grié II, un vil­lage de la  sous-pré­fec­ture de Méo, dans le dépar­te­ment de Tou­le­pleu (vous enten­dez le bruit du tam-tam?). Noelle B soup­çon­nait K. Joha­chim, son conjoint et père de ses trois enfants, d’entretenir des rela­tions cou­pables avec une jeune femme du vil­lage dénom­mée Reine. Hors d’elle, elle a fini par se jeter sur le sexe de son mari et par le mordre si vio­lem­ment qu’elle l’a sec­tion­né. Aïe! Dans la jungle, ter­rible jungle, le lion est mort ce soir.

Parfois, la mère à la dent dure, et amer.
Par­fois, la mère à la dent dure, et amer.

Serre-madame

A Diour­bel, au Séné­gal, les pro­fes­sion­nels de la san­té mettent en garde les jeunes filles uti­li­sant un lubri­fiant chi­nois du nom de Suoyin­gao. Celui-ci aurait la ver­tu de res­ser­rer ce que la péné­tra­tion fini par élar­gir – le ves­ti­bule du vagin – mais cau­se­rait des can­cers du col de l’utérus. «Les hommes pré­fèrent un vagin ser­ré pour leur plai­sir sexuel hors conju­ga­li­té», explique la publi­ci­té du Suoyin­gao. Ser­ré, d’ac­cord, mais pas avec les dents, quand même!

Le Suoyingao, rétrécisseur de vagin.
Le Suoyin­gao, rétré­cis­seur de vagin.

Swiss SM

Reve­nons en Europe. Des malins ont créé un sex­toy en forme de Tour Eif­fel («Nul besoin d’une ven­touse, les quatre pieds de la Tour lui servent natu­rel­le­ment de socle. On peut aus­si trans­for­mer la Tour est folle en gode cein­ture, en insé­rant une lanière par ses fenêtres»). Et en Suisse, quel monu­ment pour­rions-nous ain­si uti­li­ser? Le Palais fédé­ral est plus mam­maire que phal­lique. Le jet d’eau de Genève, uro­lo­gique, et les col­lines de Lau­sanne, cal­li­pyges. Il y a bien le Cer­vin, sauf qu’à mon avis, c’est comme le pal, ça com­mence bien mais ça fini très vite par faire mal. Tout bien réflé­chi, on l’a déjà, le sex­toy Swiss made: une crou­sille en forme de cochon avec une fente dans le dos.

Le Cervin, joli en carte postale, douloureux en godemichet.
Le Cer­vin, joli en carte pos­tale, dou­lou­reux en godemichet.

On va en res­ter là pour aujourd’hui.

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