«Le porte-jar­re­telles c’est comme le para­pluie, j’en porte tou­jours un lorsque je vais me faire arro­ser.», Ren­contres liber­tine, par San­dratvtg, sur le siteReve­bebe 

Même âgé ou malade

Le site Notre Temps.com exa­mine les pro­blèmes que pour­raient poser à la sexua­li­té cer­taines mala­dies chro­niques. Et nous ras­sure: «Arthrose: Le plai­sir est anti­dou­leur! Cer­taines posi­tions (en cuillère…) épargnent les arti­cu­la­tions. Asthme: 38% des asth­ma­tiques se plaignent de dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires durant les rap­ports. Or il suf­fit de ne pas oublier de prendre une bouf­fée de bron­cho­di­la­ta­teur avant l’acte pour ne pas s’essouffler.» On apprend encore, et entre autres, que l’activité sexuelle entre­te­nant le muscle car­diaque et fai­sant «du bien au moral», on peut la reprendre déjà six semaines après un infarc­tus ou un acci­dent céré­bral. Quant à la pros­tate, amis lec­teurs, «pra­ti­quer une acti­vi­té sexuelle régu­lière (y com­pris par mas­tur­ba­tion) réduit de 15% le risque de can­cer». Me voi­là ras­su­ré: sur la liste des can­cers, ce n’est pas celui-là qui me menace le plus… Sans par­ler du fait que cela donne un bon pré­texte: «Non, ché­rie, je ne suis pas obsé­dé, c’est pour ma prostate…»

N’ayez surtout pas trop de plaisir…

«Trop de sexe tue le sexe!», titre fiè­re­ment Lemag. Cette affir­ma­tion toute pro­tes­tante (le site est maro­cain, ce qui pour­rait démon­trer que les reli­gions mono­théistes ont TOUTES un pro­blème avec le plai­sir.) découle d’«une enquête conduite par un groupe de 4 cher­cheurs amé­ri­cains [et qui] a per­mis de conclure que l’augmentation par les couples des fré­quen­ta­tions (???) de leurs rap­ports sexuels dimi­nue clai­re­ment la qua­li­té, en plai­sir et en émo­tion, de leurs vies sexuelles.» Exa­mi­nons sur quoi se fonde cette «enquête». «Les scien­ti­fiques du ‘Die­trich Col­lege of Huma­ni­ties and Social Sciences’ ont consti­tué un groupe de 128 per­sonnes en bonne san­té, âgés entre 35 et 65 ans, et qui sont en couples hommes-femmes mariés.» Cent vingt-huit per­sonnes mariées et hété­ro­sexuelles (offi­ciel­le­ment, du moins…), c’est ce qu’on appelle un échan­tillon repré­sen­ta­tif de… lui-même, et des névroses des scien­ti­fiques qui l’ont consti­tué. Quant à moi, toutes MES études me prouvent le contraire: ce qui «tue le sexe», c’est l’absence de sexe. A vous de choisir.

Un autre genre

Voi­là une nou­velle réjouis­sante et poé­tique à la fois. «Le Népal a déli­vré son pre­mier pas­se­port recon­nais­sant une troi­sième caté­go­rie dans le champ ‟sexeˮ», annonce le Huf­fing­ton Post cana­dien, pré­ci­sant que «l’activiste Manoj Sha­hi, qui est trans­genre et sou­haite être appe­lé Moni­ca, a reçu le pre­mier pas­se­port de caté­go­rie ‟Oˮ.» Offi­ciel­le­ment, ce «o» est pour «other», autre chose que «homme» ou «femme». Pour moi, c’est un «Oh!» de déli­cieux éton­ne­ment, comme par exemple lorsque vous décou­vrez sous la jupe de cette superbe créa­ture un sexe tur­ges­cent. Ou dans les pan­ta­lons de ce mâle per­son­nage une vulve moite. Le désir n’a pas de genre, mes amis. C’est pour ça que c’est si bon. Oh…