«Ma bite me torturait derrière mon pantalon, mes couilles devenaient douloureuses, mais je tenais bon!», Charles, 53 ans, Poissy, dans le dernier Union
«GQ», c’est très con
«Le sexe sous cocaïne est mauvais pour la santé», titre GQ. Je m’attendais à quelques révélations d’ordre médicales et un peu scientifiques, intéressé par le sujet uniquement car il m’est déjà arrivé de choser après (mais aussi pendant et avant) avoir schnouffé. Eh bien, ce dont parle GQ est «une étude menée par l’Université privée Johns Hopkins et commandée par le gouvernement américain», basée sur l’étude de 12 (oui, douze) cocaïnomanes (j’en connais personnellement au moins trois fois plus), qui révèle que «sous influence, les participants sont sujets à une “impatience” sexuelle qui inciterait à ne pas s’abstenir ou tout du moins reporter le sexe en attendant de trouver un préservatif. Selon l’étude, si les chances de contracter une MST sont d’une sur 2000, un participant sous haute dose de cocaïne avait seulement 40% de chances d’utiliser un préservatif». GQ n’a plus maintenant qu’à décliner le principe: «Le sexe sous alcool est mauvais pour la santé», «Le sexe sous Alzheimer est mauvais pour la santé», «Le sexe quand on est con est mauvais pour la santé». On pourrait leur suggérer d’expliquer tout simplement que «sans préservatif il est plus probable d’attraper une MST qu’avec», mais ce serait sans doute moins vendeur. Ce qui est certain, c’est que lire GQ est mauvais pour la tête…
La voie anale
Parents s’intéresse à la sexualité pendant la grossesse: «Les hormones impactent fortement la libido de la femme enceinte. Pour des raisons médicales, les relations sexuelles par voie vaginale peuvent aussi être déconseillées. De son côté, l’homme peut avoir des barrières psychologiques (peur de faire mal au bébé, de le toucher…). Pour certains couples, la sodomie devient donc une alternative». Et bien sûr, un sexologue est convoqué, Gérard Leleu. Qui nous explique que «il n’y a pas de contre-indications à pratiquer la sodomie pendant la grossesse, sauf en cas d’hémorroïdes». Combien d’années d’études pour ce pertinent conseil? Vous le savez, je me moque systématiquement des sexologues, qui, pour moi, sont à la sexualité ce que Bernard Henri-Levy est à la philosophie. Mais ce brave Leleu précise quand même que «la femme doit être complètement consentante», merci pour elle. Et, enfin, que «la pénétration vaginale ou anale n’est pas essentielle pour atteindre l’orgasme». Surtout, rappelons aux messieurs qui veulent absolument sodomiser leur partenaire féminine que l’anus des femmes est construit EXACTEMENT sur le même modèle que celui des hommes, et que pour savoir comment bien pratiquer le sexe anal il suffit de commencer par se faire soi-même ainsi pénétrer.
«Restons bien accrochés à nos sexes»
«A Maurice, les tabous liés, entre autres, à la sexualité peuvent faire de nous une nation de dingues», explique Defimédia, toute l’actualité de l’île Maurice en temps réel. C’est l’insularité qui pose problème: «Cet Island’s syndrome rendrait les gens mal dans leur peau dans la mesure où leur vie est conditionnée au regard des autres. Qui non seulement s’autorisent à poser des jugements de valeurs, mais s’approprient aussi littéralement le corps des autres à travers des mœurs sexuelles prédéfinies. Tout non-conformisme étant jugé déviant et condamnable». Ce qui est épatant avec cet article, c’est qu’il suffit de remplacer insularité par «entre soi» pour comprendre que ce qui menace les Mauriciens et les Mauriciennes nous menace tous et toutes. L’entre soi − qu’il soit familial, professionnel, politique, national, régional, culturel ou moral − est toujours un rétrécissement de l’esprit, une paupérisation de la pensée et de la vie. L’article cite un extrait du prochain livre, «Sexe, source d’amour et de vie», de Monique Dinan: «Restons bien accrochés à notre sexe tout au long de notre vie. Vivons à 100% notre sexualité, quel que soit notre âge». Et conclu: «Voilà une déclaration forte et respectable qui nous démarque de la minable démagogie ambiante!»
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L’«entre soi» est une dangereuse pandémie favorisée par l’utilisation des réseaux sociaux, en particulier la saleté algorithmique inventée par cette face de crétin de Mark Montagne-de-sucre (une blague pour les germanophones !). C’est donc dans l’ordre naturel des choses que «Lubric-à-brac» ait été censuré tant par Fessebouc que par le défunt «Hebdo», sous l’instigation des petits-bourgeois roses-verts «connectés» qui y étaient abonnés. Pour le moment, ces actes vils n’ont pas porté chance à la revue de «gôche», qui en est morte, espérons donc qu’il arrive aussi bientôt des bricoles à l’envahisseur électronique de la sphère privée !