Prune a les boules
Jacques-André Schinken est professeur d’histoire-géographie, il vote socialiste, il a 56 ans. Nadège Pochon est psychologue, elle vote Vert Libéral, elle a 55 ans. Ils ont deux enfants, Simon-Pierre, 21 ans, étudiant en droit, et Prune, 19 ans, artiste.
Je hais ma mère! C’est une sale conne, une salope, une vieille pute! Je reviens exprès de Californie pour son anniversaire et j’apprends qu’elle est partie le fêter à Berlin avec Simon-Pierre, ce malfaisant manipulateur, ce pervers narcissique qui sous ses airs de momier est un sacré dépravé ayant toujours aimé se faire enculer par le pasteur. Et l’autre pouffiasse n’y voit que du feu, ça me donne envie de gerber.
Surtout que je lui avais apporté un superbe cadeau: Robert, un beau noir bien membré qui se réjouissait de lui faire déguster son gros bâton de réglisse. Je m’étais dit que ça lui changerait les idées, à maman. Je connais bien les talents de Robert, j’en ai usé et abusé sur les plages californiennes tandis que je menais mon enquête sur la longueur des pénis des maîtres-nageurs en fonction de leur ethnie. Eh bien, je peux vous dire que Robert a la plus belle bite de la Côte Ouest.
A San Francisco, il m’a emmenée dans quelques soirées fétichistes absolument fantastiques! Il se déguisait en chien et moi je mettais une tenue de latex me moulant parfaitement et tout à fait assortie à ma cravache. Perchée sur les hauts talons de mes cuissardes, je sodomisais de gros messieurs très riches, attachés sur des slings, avec un beau gode-ceinture en cuir tandis que Robert prenait leurs femmes en levrette en aboyant. Ce qu’on s’est amusés! Les gros messieurs devaient aussi boire dans des écuelles et me lécher les pieds…
C’est grâce à Robert que j’ai découvert que je suis une femme fontaine. Quand on rentrait chez lui au petit matin et qu’enfin je pouvais retirer le rosebud qu’il avait placé dans mon anus, je jouissais comme une folle sous ses caresses et ses coups de bite. Je jouissais tellement que d’abondants jets de liquide se sont mis à sortir de mon vagin, si puissants que les murs et le plafond de l’appartement de Robert en portent encore les traces. Bref, vous voyez que c’est un beau cadeau que j’amenais à ma crétine de mère!
Heureusement, il y a papa. Je l’adore. Il nous a présenté sa petite amie: Gisela, la secrétaire de sa section du parti socialiste. Gisela a fait une paella – elle est Espagnole – et papa nous a servi un très bon rosé. Nous en avons d’ailleurs largement abusé. Gisela me regardait dans les yeux avec un air coquin en dégustant les moules et ça m’a fait mouiller. Elle a quelque chose de très troublant, cette Ibère. A la fin du repas, papa et Robert étaient complètement ivres, on les a couchés dans la chambre d’ami.
Nous sommes restées seules et Gisela a sorti la bouteille de cognac. Nous avons trinqué, assises sur le canapé, en écoutant Renaud, le chanteur préféré de papa — il adore les protest songs. Gisela s’est rapprochée de moi, les yeux brillants, elle m’a caressé la cuisse, j’ai fait de même. Nous nous sommes embrassées langoureusement, j’ai palpé ses seins généreux, elle a léché et sucé mes tétons. Excitée comme une folle, j’ai mis ma main sous sa jupe, le long de ses cuisses jusqu’à… Alors là, pour une surprise, ce fut une surprise! Je suis tombée sur deux boules bien pleines surmontées d’une pine tout à fait bandée. What the fuck!, comme disent les Californiens. (A suivre, bien sûr…)
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