Signatures à Lausanne et Paris, football au Brésil

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Depuis Paris, mon ami Shige m’envoie cette superbe image, avec ce com­men­taire: «Ce n’est pas dans Orgas­mo 1 & 2, mais Dieu! qu’est-ce que l’af­fiche y aurait sa place!» Il a rai­son. Le titre est épa­tant: Ton diable dans mon enfer… Et en en ita­lien, c’est encore mieux: Met­ti lo dia­vo­lo tuo ne lo mio infer­no. Il s’agit d’un film réa­li­sé en 1972 par Bit­to Alber­ti­ni (1923–1999), qui tour­ne­ra une suite en 1973: … e conti­nua­va­mo a mettre lo dia­vo­lo ne lo infer­no.

Une scène de "Metti lo diavolo tuo ne lo mio inferno".
Une scène de “Met­ti lo dia­vo­lo tuo ne lo mio inferno”.

A Paris

Shige (allez voir son blog) m’a aus­si envoyé une pho­to de Filo Loco et Chris­tophe Bier, de Serious Publi­shing, lors d’une séance de signa­tures d’Orgas­mo, jeu­di pas­sé, à Hors-cir­cuit, un vidéo-club et une petite librai­rie du XIe arron­dis­se­ment. Tout à gauche sur la pho­to, on aper­çoit Mir­ka Lugo­si, une artiste dont le tra­vail mérite le détour et qui a par­fois ser­vi de modèle au pho­to­graphe Gilles Ber­quet (là aus­si, un coup d’œil s’impose! C’est très sexuel!). La pro­chaine séance de signa­tures aura lieu le 2 février à 15h, dans la librai­rie pari­sienne Movie 2000.

Filo Loco (à gauche) et Christophe Bier.
Filo Loco (à gauche) et Chris­tophe Bier.

A Lausanne 

Autre séance de signa­tures, à Lau­sanne cette fois, celle de Dunia Miralles, à la librai­rie Humus, same­di pro­chain. Elle devrait éga­le­ment lire des extraits de son der­nier livre, Fille facile. (Edi­tions Tor­ti­co­lis et frères) J’y serai et vous par­le­rai ensuite des nou­velles déli­cieu­se­ment crues qui com­posent Fille facile (la pre­mière phrase de la nou­velle épo­nyme: «Mon­sieur Charles de Cal­let se retire du ventre de Fan­ny, presse un peu sur son gland pour lui sou­ti­rer les der­nière gouttes de sperme qu’il tar­tine sur l’anus de la jeune femme.»)

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Au Brésil

Pas de signa­ture, mais des cours d’anglais et de fran­çais don­nés aux tra­vailleuses du sexe de l’Asso­cia­tion des pros­ti­tuées du Minas Gerais (Bré­sil). Pour­quoi? Pour satis­faire les tou­ristes qui vien­dront assis­ter à la Coupe du monde de foot­ball 2014. Les pros­ti­tuées vont apprendre les rudi­ments de ces deux langues, “mais aus­si le voca­bu­laire tech­nique du sexe (…). Dans notre pro­fes­sion, le dia­logue est essen­tiel”, explique la pré­si­dente de l’A­pros­mig, Cida Viei­ra. Avec la langue, c’est tou­jours meilleur.

Et ce sera tout pour aujourd’hui.

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