Sous les jupes du sa…

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Pen­dant toute la durée du Salon du Livre, la Lubric-à-Brac prend ses quar­tiers à Palex­po, sur le stand de la librai­rie et mai­son d’édition Humus.

Hier, je vous par­lais d’une coquine Alice ren­con­trée par hasard dans les allées du Salon du Livre. Voi­là une émo­tion qui m’a rame­né en 1974, à l’époque où, ado­les­cent, je fré­quen­tais la librai­rie La Marge, sise rue de la Mer­ce­rie, à Lau­sanne. On trou­vait là ce qu’on ne trou­vait pas ailleurs. Des livres, des revues, de l’underground (comme on disait à l’époque), du poli­ti­que­ment liber­taire et de l’érotisme. Il est dif­fi­cile de s’imaginer cette époque lau­san­noise si on ne l’a pas connue. C’était très… vau­dois. Peu ouvert sur le monde de manière géné­rale. On s’y amu­sait, certes, mais peu de nichons étaient affi­chés dans les rues. Le por­no chic n’avait pas encore enva­hit les maga­zines fémi­nins, le SM était clan­des­tin, la gay pas encore pride.

Barbarie

A La Marge, je me rin­çais l’œil, et j’achetais quelques revues. Dont Bar­ba­rie. Un fan­zine, pour faire simple. Avec des des­sins inso­lents, pas du tout poli­ti­que­ment cor­rects. Et dans Bar­ba­rie, il y avait La nou­velle Alice. Inso­lente, sou­vent sans culotte, la vulve rebon­die et appé­tis­sante. Je lui ai sou­vent ren­due hom­mage à une époque où je n’avais pas encore trem­pé mon bis­cuit dans la cyprine.
Au Salon, vous la trou­ve­rez sur le stand des édi­tions du Héron (stand M1350). Et vous aurez peut-être la chance d’y croi­ser sa créa­trice Anne-Marie Simond, laquelle écrit aus­si, et entre autre, des romans érotiques.

Sur le stand des éditions du Héron, Anne-Marie Simond et Alice.
Sur le stand des édi­tions du Héron, Anne-Marie Simond et Alice.

Humus, hasta la victoria

Sur le stand Humus, l’ambiance est tou­jours aus­si bonne. On y bavarde en agréable com­pa­gnie et on s’y rince l’œil avec bon­heur (stand P1613). Et Jean-Luc For­nel­li, a ven­du le der­nier exem­plaire – au monde – du Dic­tion­naire hori­zon­tal, à la déli­cate atten­tion des blasé(e)s de la chose et autres désespéré(e), cinq minutes avant le début offi­ciel de sa dédi­cace. Une sorte d’é­ja­cu­la­tion précoce.

A demain pour d’autres choses.

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