«Je sentais la jouissance monter en moi. J’ai attrapé le sexe de mon mari et l’ai pris en bouche. Je l’ai sucé goulûment tout en étant bercée par le mouvement de notre ami routier. Je lâchais de longs râles, la bouche pleine, la glotte culbutée», Marianne, sur le site d’Union.
Le vrai super pouvoir de Wonder Woman
La nouvelle a été révélée jeudi par Greg Rucka, l’actuel auteur des comics de la super-héroïne: Wonder Woman est bisexuelle. «“Sommes-nous en train de dire que Diana a déjà été amoureuse et a eu des relations avec d’autres femmes? La réponse est évidemment oui”, explique l’auteur de la série, enlevant toute ambiguïté», relate Le Parisien, qui précise: « L’année dernière, c’était Harley et Catwoman qui étaient “outées” en tant que femmes bisexuelles.» Je ne suis pas un spécialiste des super-héros et de leur super-pouvoirs, mais il me semble que la bisexualité en est un d’assez formidable: il élargit les perspectives et multiplie les possibilités de choser. On attend maintenant avec impatience que quelques héros masculins sortent à leur tour du placard. Le monde est gai!
Les supers sexes géants de Bruxelles
«Le graffeur de la capitale (Bruxelles, ndlr) n’a pas fini de surprendre les riverains. Cette fois, c’est un anus qui est apparu sur un bâtiment du centre-ville», révèle 7sur7. Le 21 septembre dernier, le Figaro annonçait: «Depuis le début de la semaine, la capitale belge est envahie par… des sexes géants. Des graffitis plutôt osés qui ont été réalisés en une seule nuit. (…) Un gigantesque pénis couvre la façade d’un bâtiment (…) sur la barrière Saint-Gilles (…) Rue des Poissonniers, c’est une fresque éloquente d’un sexe féminin. Place Stéphanie, c’est une femme en train de se masturber. Tous ces dessins auraient été réalisés en une seule nuit selon la presse belge. Les œuvres n’ont pour le moment toujours pas été revendiquées.» Je trouve ça formidable! Et mille fois moins agressif et obscène que les affiches publicitaires vantant les joies malsaines et névrotiques de la consommation qui couvrent bientôt le monde entier.
Lubric-à-brac chez F.I.N.A.L.E.
Vous le savez, la fondation F.I.N.A.L.E. fête ses vingt ans. Plusieurs événements sont programmés, dont une présentation de Lubric-à-brac, samedi 8 octobre, chez HumuS à Lausanne, de 16h30 à 18h. De ses débuts en 2012 sur le site de L’Hebdo à aujourd’hui, Lubric-à-brac a exploré la sexualité en tant que résistance à la doxa petite-bourgeoise, aux diktats consuméristes et patriarcaux, aux béni-oui-oui médiatiques et autres, à la morale religieuse et commerciale, au capitalisme, au catholicisme, au protestantisme, au bouddhisme, à l’islam et consorts et qu’on rentre, à la sexologie, à l’hygiénisme, à la normalité, aux banquiers, à l’agriculture, au ça va de soi, bref à tout ce qui veut nous empêcher de pratiquer une sexualité libre (même lorsqu’on est attachés à la croix de Saint-André) entre personnes consentantes. Il sera question de censure, bien sûr, et du développement du nouveau site, avec de belles surprises pour le mois de décembre… Venez nombreux (nombreuses, surtout), il y aura du vin et peut-être qu’on s’embrassera sur la bouche.
Une lettre d’information obscène et jubilatoire :
- Recevez les dernières nouvelles chaudes dans votre boîte mail!
- Jouissez d’offres incroyables!
- Commandez le coffret collector édition limitée de nos quatre premiers pulps!