
«Nous avions convenu que si nous étions trop excités, il suffisait de traverser la rue pour aller s’embrocher à la maison.» Flora, 31 ans, Auvers-sur-Oise, dans le dernier Union
Eloge du partage
«Sexe: qu’est-ce qui vous rend inoubliable?», interroge GQ. Drôle de question. Moi, c’est surtout des petits détails qui me font me souvenir de mes amantes. Une odeur de patchouli, le fil du tampon hygiénique qui dépassait de la toison, une morsure si forte sur le téton qu’il a saigné, un goût de miel du maquis corse entre les jambes, un éclat de rire, une chute de lit, des mariachis qui jouaient sous la fenêtre, un soupir, une chanson berbère, une crampe… Ce n’est évidemment pas de ça dont parle GQ. Mais parmi les banalités assénées par le magazine, il y a un point qui m’a bien plu: «inviter une troisième personne». Cet éloge du partage est tout à fait sympathique; on ne conseillera jamais assez aux amants – et aux amantes – de faire goûter à d’autres ce dont ils se régalent.

Vive Gabriel Wikström!
Il y a des gens que tout dérange. «Mes voisins sont encore une fois en train de fairebruyamment l’amour. Vous êtes mon seul espoir: pouvez-vous interdire les exercices physiques osés après 22h?», aurait demandé un citoyen suédois à son ministre de la santé, Gabriel Wikström, selon 20 minutes France. Eh bien, autant les ministres suissessont des peine-à-jouir, autant ce ministre suédois mérite d’être connu. «Ça a l’airsympa pour eux, je pense. Bon pour leur bien-être et donc pour la santé publique du même coup», aurait-il répondu, relevant que les Suédois n’avaient plus que 3,8 rapports sexuels par mois en moyenne, contre 5 en 1996. «C’est une baisse de 24 %. Si cela résultait d’un libre choix, ce ne serait pas un problème, de toute évidence l’Etat n’a pas à dire aux gens à quelle fréquence ils doivent faire l’amour, mais c’est le plus souvent dû au stress, à la pression et au sentiment de ne pas avoir un corps idéal. C’est un problème et cela va conduire les gens à se sentir encore plus mal. Nous sommes humains, nous avons besoin d’intimité», a expliqué Gabriel Wikström. Peut-on proposer un échange à la Suède? Je suis prêt à leur céder tous nos ministres de la santé contre le leur.

Prétentieux ou trop modeste?
«Un Allemand a passé quatre jours horribles après avoir coincé son sexe dans 13 cockrings. C’est à l’aide d’une scie à métaux que l’homme a été libéré de ces anneaux», annonce Closer. Pour celles et ceux qui ne le saurait pas, les cockrings sont des anneaux que certains hommes se mettent à la base du pénis pour avoir de plus belles érections et retenir l’éjaculation. Un, ça va, mais 13… Il s’agit soit d’un total manque de confiance en soi, soit d’une grande prétention, ce qui paradoxalement revient au même.

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