Qui mène le bal?
Qui mène le bal?

Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».

Ce qui est péné­trant serait actif, ce qui est péné­tré serait pas­sif. Un prin­cipe typique de la culture patriar­cale. Le pénis, c’est l’homme domi­nant, celui auquel Dieu a don­né la nature et la femme pour qu’il les sou­mette. Le vagin, l’anus ou la bouche, c’est la femme sou­mise, ou le pédé (qui est comme une femme, sauf qu’il a les ovaires qui pendent à l’extérieur, dans un scro­tum). Quelle immense conne­rie, ce patriar­cat! Les amantes et les amants tout à la fois raf­fi­nés et bien cochons savent que le sexe n’est pas un sport de com­bat mais un fan­tas­tique dérè­gle­ment des sens, des conve­nances et des croyances.

Ulma­cée, ce serait la déli­cieuse sen­sa­tion pro­vo­quée par l’action du conte­nant sur le conte­nu. Lorsque le doigt ou le pénis est comme mas­sé de l’intérieur par la vulve ou le cule. C’est enivrant. Celui ou celle qui pénètre se laisse faire, pal­pé, aspi­ré, malaxé par celui ou celle qui est péné­tré; se concentre sur ses sen­sa­tions et sur ce qu’il peut faire de ses mains et de sa bouche, par exemple s’occuper des seins ou de l’anus de qui le prend qu’il croyait prendre. L’ulmacée, ça fait ban­der, ça fait mouiller…

Il s’agit en fait d’une plante dico­ty­lé­done apé­tale, comme l’orme. Avec ou sans pétale, les plantes ont ceci de raf­fi­né: elles se fichent de savoir qui est actif ou passif.

Qui prend qui? Peu importe, pourvu qu'il y ait l'ivresse...
Qui prend qui? Peu importe, pour­vu qu’il y ait l’ivresse…
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