Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Ce qui est pénétrant serait actif, ce qui est pénétré serait passif. Un principe typique de la culture patriarcale. Le pénis, c’est l’homme dominant, celui auquel Dieu a donné la nature et la femme pour qu’il les soumette. Le vagin, l’anus ou la bouche, c’est la femme soumise, ou le pédé (qui est comme une femme, sauf qu’il a les ovaires qui pendent à l’extérieur, dans un scrotum). Quelle immense connerie, ce patriarcat! Les amantes et les amants tout à la fois raffinés et bien cochons savent que le sexe n’est pas un sport de combat mais un fantastique dérèglement des sens, des convenances et des croyances.
Ulmacée, ce serait la délicieuse sensation provoquée par l’action du contenant sur le contenu. Lorsque le doigt ou le pénis est comme massé de l’intérieur par la vulve ou le cule. C’est enivrant. Celui ou celle qui pénètre se laisse faire, palpé, aspiré, malaxé par celui ou celle qui est pénétré; se concentre sur ses sensations et sur ce qu’il peut faire de ses mains et de sa bouche, par exemple s’occuper des seins ou de l’anus de qui le prend qu’il croyait prendre. L’ulmacée, ça fait bander, ça fait mouiller…
Il s’agit en fait d’une plante dicotylédone apétale, comme l’orme. Avec ou sans pétale, les plantes ont ceci de raffiné: elles se fichent de savoir qui est actif ou passif.
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