Vitraux érotiques

Un vitrail de Diego Tolomelli.
Un vitrail de Die­go Tolomelli.

S’il y a une chose de jolie dans les églises, c’est bien les vitraux. Le jeu entre la lumière et les cou­leurs crée sou­vent une ambiance empreinte d’émotion. Mais ces orne­ments ne se trouvent pas que dans les lieux sacrés.
Cer­taines des créa­tions de Die­go Tolo­mel­li, par exemple, auraient plu­tôt leur place dans des sex-shops, des clubs échan­gistes ou chez des par­ti­cu­liers par­ti­cu­liè­re­ment coquins.

Expo­sé à Paris
En sus d’une pro­duc­tion clas­sique, l’Italien s’adonne à l’érotisme sur verre avec bon­heur, ce qui lui vaut d’être actuel­le­ment expo­sé au Musée de l’érotisme de Paris (jus­qu’en mai).
C’est très gay, mais pas seule­ment. «L’art des vitraux éro­tiques peut être hété­ro­sexuel, gay, les­bien ou queer, il peut être ludique, il peut être sub­ver­sif, il peut être por­no­gra­phique, mais il n’est jamais ennuyeux», explique Tolomelli.

Blas­phé­ma­toire?
Et à ceux qui pour­raient s’offusquer de ses images, il répond: «Si quelqu’un peut pen­ser que mes œuvres sont blas­phé­ma­toires, je dis que blas­phé­ma­toires sont le Car­di­nal Bagnas­co et Benoît XVI qui publi­que­ment asso­cient homo­sexua­li­té et pédo­phi­lie. J’invite ces per­sonnes à voir les repré­sen­ta­tions créées au Moyen Age dans les églises telles que le Duo­mo de San Gimi­nia­no ou la Cha­pelle Degli Scro­ve­gni (Giot­to), œuvres conte­nant des scènes expli­cites de sexe et de vio­lence beau­coup plus fortes que celles que je repré­sente dans mes vitraux.»

En tout cas, si j’étais un col­lègue de tra­vail de Benoît XVI, je sais ce que je lui offri­rais comme cadeau de départ.

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