«Pour toutes les deux, cela avait été une expé­rience inédite. La décou­verte du corps de l’autre ne s’était pas faite sans appré­hen­sion, mais, petit à petit, elles y avaient trou­vé une plé­ni­tude.» Pil­grims of Mars, J. Chee, sur le site Reve­bebe

Sans les mâles

Cette infor­ma­tion, j’au­rais dû la pas­ser sous silence, mais l’hon­nê­te­té intel­lec­tuelle m’habite. Les femelles de quelques espèces ani­males n’ont pas besoin du sexe des mâles pour se repro­duire. Ce serait le cas, par exemple, chez le lézard fouette-queue, où les dames se contentent de dupli­quer leur propre patri­moine géné­tique pour créer un nou­vel indi­vi­du (je n’ai pas tout bien com­pris, pour plus d’information, c’est par ici). Merde alors! Dar­win, reviens, elles sont deve­nues folles! Mais bon, pas­sé le pre­mier effroi, je me suis sou­ve­nu que nous autres, Sapiens, pour une fois pas si cons, avions depuis long­temps trou­vé au sexe d’autres fonc­tions que la repro­duc­tion: le plai­sir, la per­ver­sion, l’émotion, l’indécence, l’ivresse des sens, le sens de la vie. Alléluia!

Les cris du sexe

Ce n’est pas Gem­ma Wal­ker, une Anglaise de 31 ans, qui dira le contraire. Elle a été expul­sée de son loge­ment au motif qu’elle fai­sait l’amour trop bruyam­ment, et condam­née à payer une amende de 300£ (430 frs) et 1000£ (1430 frs) de dédom­ma­ge­ment aux vic­times audi­tives de ses bruyantes gali­pettes. Son voi­sin, Ian Nicholls, 56 ans, témoigne dans le Mir­ror: «Depuis son arri­vée dans le quar­tier, nous avons vécu un véri­table cau­che­mar. Il y avait de la musique très forte, des cris, des jurons et des «bruits sexuels» comme per­sonne ne vou­drait en entendre.» Des bruits sexuels comme per­sonne ne vou­drait en entendre… J’ai beau­coup de sym­pa­thie pour Gem­ma Walker.

L’épée de la révolution

A Buda­pest ont actuel­le­ment lieu les Mon­diaux d’escrime. Par­mi les concur­rents se trouve la Véné­zué­lienne Ale­jan­dra Beni­tez. Elle est belle et sexy en diable. Ce qui ne l’empêche pas d’être ministre des sports de son pays. Feu le pré­sident Cha­vez lui avait dit un jour: «Tu peux comp­ter sur ton pré­sident, tu peux comp­ter sur ton peuple. Tu es l’épée de la révo­lu­tion». Une épée comme celle-ci, on ne rêve que de croi­ser le fer avec. Et tant pis si à la fin c’est elle qui nous transperce.