Con, BD Q, BD Q bis

L'Actu Q, idéale à lire tandis qu'on expose langoureusement son corps au soleil.
L’Ac­tu Q, idéale à lire tan­dis qu’on expose lan­gou­reu­se­ment son corps au soleil.

«‟Mer­ci Eveˮ, a‑t-il souf­flé en secouant sa bite pour faire tom­ber les der­nières gouttes de sperme.» Eve, 24 ans, Paris, dans le der­nier Union 

Etude à la con

Le site Pas­sion­San­té annonce: «Sexua­li­té: com­ment le som­meil influence le désir et le plai­sir». Ça n’a pas l’ait bien pas­sion­nant AVANT lec­ture, ça l’est encore moins APRÈS. «Pen­dant deux semaines, jour après jour, plu­sieurs cen­taines de femmes ont répon­du à un ques­tion­naire en deux volets: l’un sur leur som­meil la nuit pré­cé­dente (nombre d’heures et qua­li­té, de mau­vaise à excel­lente), l’autre sur leur désir sexuel (exci­ta­tion) et leur satis­fac­tion (plai­sir,orgasme) en cas de rela­tions intimes avec un par­te­naire ou de sti­mu­la­tion en soli­taire le jour sui­vant.» Résul­tat de cette «étude»? Une femme qui a mal dor­mi a une moins bonne sexua­li­té. C’est tout? Oui, c’est tout. La source de cette âne­rie est The Jour­nal of Sexual Medi­cine. Voi­là la preuve, s’il en fal­lait une, qu’il ne faut pas confier la réflexion sur la sexua­li­té aux soi-disant «spé­cia­listes» de la question…

- Je l'ai léchée entre les jambes pendant 30 minutes, elle ne jouit pas... - C'est normal, idiot, elle a mal dormi. Occupe toi plutôt de mes fesses.
- Je l’ai léchée entre les jambes pen­dant 30 minutes, elle ne jouit pas…
- C’est nor­mal, idiot, elle a mal dor­mi. Occupe toi plu­tôt de mes fesses.

Joyeusement insolent

Je vous ai déjà par­lé d’Anouk Ricard, l’auteure de Plan­plan Culcul, dans la col­lec­tion BD-Cul. Grâce à mon ami Shige je viens de décou­vrir qu’elle dif­fuse des bandes des­si­nées ins­pi­rées de fait-divers sur le site d’Arte. C’est joyeu­se­ment inso­lent, allez‑y, ça met de bonne humeur. Je vous recom­mande par­ti­cu­liè­re­ment: Spé­cial tra­ves­tis, Spé­cial Dis­co, Spé­cial Japon, et mon pré­fé­ré pour l’instant, Spé­cial pros­ti­tu­tion (ci-des­sous).

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C’est Bonnard, ça fait bander

Et puisqu’on parle de BD, je vous recom­mande Je l’appelle mon­sieur Bon­nard, de Joann Sfar, aux Edi­tions Hazan. L’auteur ima­gine que les modèles de Pierre Bon­nard (1867–1947) l’attendent, esseu­lées. J’aime beau­coup les femmes de Bon­nard, nues dans leur cabi­net de toi­lette; elles m’ont tou­jours fait ban­der, tou­jours don­ner envie de mettre ma langue entre leurs jambes, de res­pi­rer sur leur peau l’o­deur de la sueur d’un après-midi d’été et celle du savon – que j’imagine au jas­min – mêlées. Et leurs effluves capi­teuses, ensuite, mus­quées ou citron­nées. Et puis jouer avec leurs toi­sons aux poils humides. Et la chair de poule sur leurs fesses, la cha­leur dans leur ventre. Redes­si­nées par Sfar, les bai­gneuses du peintre fran­çais sont tou­jours aus­si ban­dantes. C’est bonnard.

bonnard

Une des baigneuses de Sfar (tu sais très bien qu'elle me fait penser à toi).
Une des bai­gneuses de Sfar (tu sais très bien qu’elle me fait pen­ser à toi).
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