«Fina­le­ment, c’était mieux avec celui qui a giclé en dix minutes qu’avec l’autre.» Bru­no, Vau­cluse, dans le der­nier Union

Pas de cul 3D

Mal­gré un nom pour­tant très évo­ca­teur, «l’Oculus Rift ne per­met­tra fina­le­ment pas la por­no­gra­phie en réa­li­té vir­tuelle», annonce France Soir. L’Ocu­lus Rift est un équi­pe­ment qui semble per­mettre une vision 3D des jeux vidéos. Mais les mar­chands d’Oculus ne veulent pas de cul. Offi­ciel­le­ment. Parce que ce qu’ils veulent, comme tous les mar­chands, étant avant tout de l’argent, «il sera pos­sible à des dis­tri­bu­teurs de pro­po­ser des conte­nus en dehors de la pla­te­forme prin­ci­pale de vente. C’est donc un véri­table mar­ché paral­lèle, entiè­re­ment tour­né vers des conte­nus por­no­gra­phiques, qui pour­rait se mettre en place», pré­cise le jour­nal fran­çais. Qui remarque aus­si que «un ban­nis­se­ment (offi­ciel, ndlr.) du sexe, qui n’empêchera cepen­dant pas la vio­lence, qui devrait, elle, béné­fi­cier d’une tolé­rance sans doute illi­mi­tée.» Je vous laisse conclure vous-même; un culus non vir­tuel m’attend, déli­ca­te­ment hâlé, joyeu­se­ment rebon­di, on le dirait offert et j’ai hâte de l’ou­vrir comme s’il s’a­gis­sait d’un abri­cot mûr, d’en dégus­ter la saveur musquée.

Pas de cul du tout

L’association Pro­mou­voir lutte, en France, contre le sexe et la vio­lence au ciné­ma. Elle a réus­si à faire inter­dire le film Saw 3D (que je n’ai pas vu) aux moins de 18 ans, explique L’Express. Cette asso­cia­tion a pour but «la pro­mo­tion des valeurs judéo-chré­tiennes et de la famille». C’est pas gay. Et son avo­cat, un cer­tain Me Bon­net, «se déclare per­plexe quant à l’au­to­ri­sa­tion de Pirates des Caraïbes à tous les publics. Pour lui, cer­taines scènes (…) peuvent cho­quer les jeunes enfants. A cha­cun sa névrose, mais il fau­drait quand même rap­pe­ler à Me Bon­net et ses aco­lytes qu’il y a dans la bible des pas­sages plu­tôt olé-olé et d’autres très vio­lents, pou­vant eux aus­si «cho­quer les jeunes enfants». Ce type à moi­tié nu et cru­ci­fié vers la fin du bou­quin, par exemple.

Du cul, mais…

«Apple va intro­duire le sexe dans ses appli­ca­tions», annonce Le Matin. Intro­duire le sexe… Voi­là qui est réjouis­sant, vous dites-vous, per­vers poly­morphe que vous êtes. Sauf que cette nou­velle appli­ca­tion sera clas­sé dans la caté­go­rie San­té et per­met­tra «de noter la fré­quence de ses rap­ports, en pré­ci­sant s’ils sont pro­té­gés ou pas… Autre nou­veau­té pour les femmes cette fois: elles pour­ront noter leur cycle d’o­vu­la­tion ain­si que le rythme de leurs mens­trua­tions. Autant d’in­for­ma­tions qui pour­ront aider les couples à conce­voir un enfant.» Pas très exci­tant, mais pra­tique pour ceux (et j’en suis) qui aiment la touche de cou­leur qu’apportent les règles fémi­nines aux jeux du sexe.