Le prix Porna 2013 vient d’être remporté par la réalisatrice Petra Joy, pour son film A taste of joy. Un prix, rappelons-le, décerné par la chaine hollandaise Dusk TV, laquelle est spécialisée dans la pornographie pour femmes.
Petra Joy, vous pouvez lire une de ses interviews sur le Huffpost français. Elle est un peu trop donneuse de leçon à mon goût, mais comme ça se traduit au final par des images de sexes emmêlés et englués, il lui sera beaucoup pardonné.
Sur son site (très commercial) on trouve quelques bandes annonces (gratuites) intéressantes. On peut d’abord y constater que les BO des films de Petra Joy sont plaisantes, ensuite que la réalisatrice a tout simplement inversé les rôles par rapport au porno «masculin».
Hommes à genoux
Chez elle, les hommes sont traités comme des objets, souvent présentés à genoux, embrassant les pieds des femmes, leur prodiguant de longs cunnilingus ou se faisant sodomiser par des diablesses équipées de gode-ceintures. Et, au même titre que les hommes aiment les scènes de lesbianismes, les femmes semblent aimer les scènes ou de beaux mâles aux fesses musclées et aux ventres plats s’embrassent et s’empapaoutent. Ce peut être agréable à regarder, même pour un homme, et excitant, même pour un hétéro (s’il est ouvert d’esprit).
Attention à la tête!
Mais ce qui m’a intrigué, c’est une scène de The Female voyeur, où deux garçon lèchent en même temps la vulve d’une jolie brune. Un double cunni, en somme. Sans doute la version féminisée de la fameuse double pénétration (un zizi dans le vagin ET un zizi dans l’anus; il y a aussi la double vaginale – deux zizis dans le vagin – et la double anale – je ne vous fais pas de dessin).
Sur le principe, c’est fun. Sauf qu’à mon avis, Petra Joy n’a jamais essayé. On voit bien que les deux gars se gênent l’un l’autre et qu’ils sont surtout attentifs à ne pas se cogner la tête.
Un peu de poésie pour terminer
Je ne vais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais si j’étais une femme et que j’avais deux langues à disposition, j’en voudrais une devant et une derrière, pas deux devant. Ça s’appellerait le cunni à la rose (la feuille de rose étant la caresse lingual à l’anus). C’est poétique, non?
Dans le fond, j’aurais pu être une fille; ça ne semble pas si difficile.
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