«Il décida de se mettre en levrette. Je pouvais voir ses couilles et sa queue pendouiller par derrière. J’enfilai la capote sur mon sexe et vins me placer derrière lui. Je rapprochai mon membre vers son orifice qui s’ouvrit comme une rose au printemps», En forêt, par ETgland, sur le site Revebebe
Chez les mornes et mous petits bourgeois qui diffusent et prônent la bonne pensée boboïste, il va de soi que l’érotisme est quelque chose de raffiné, de surtout pas prolétarien, de surtout pas vulgaire, de surtout pas libertaire, de surtout pas tout ce qui n’est pas petit bourgeois. Pour eux, par exemple, la Fête fédérale de lutte – qui a eu lieu à Payerne, bien qu’affichant «Estavayer 2016» – ne peut en aucun cas avoir une dimension érotique.
Mâles corps à corps
Quel manque d’imagination! Comment une manifestation qui donne autant d’importance à la lutte à la culotte pourrait-elle ne pas exciter la lubricité? J’y suis donc allé et je n’ai pas été déçu. Le spectacle de ces fiers jeune gens s’enlaçant dans un rond de sciure, mêlant leur transpiration et leurs râles, a quelque chose de fascinant, de l’ordre d’un rite sexuel originel. Du coup, c’est toute l’arène que l’on sentait vibrer d’ondes érotiques.
Coquines edelweiss
Il y a aussi eu quelques beautés croisées dans les allées. Vêtues d’habits faits de tissus à l’edelweiss, certaines étaient fort coquines. Corsages mettant en valeur les seins, jupettes moulant les fesses, tresses blondes, rousses ou brunes… C’est à leurs lèvres que j’avais envie de boire ma bière, pas à la bouteille. Il faisait chaud, mon corps était moite, j’ai bandé tout l’après-midi. Je meréjouis de la prochaine fête!
Imaginez: un peu de bière coule entre des seins habillés d’edelweiss…
“Chéri, viens brouter ma prairie du Grütli et palper mes monts indépendants…”
Calendrier paysan coquin
Je profite de cet élan folklorico-traditionaliste – rare chez moi – pour vous signaler qu’il existe en Suisse une publication hautement érotique dont on ne parle pas assez (pourquoi n’en parle-t-on pas? relisez le premier paragraphe): le calendrier des paysannes suisses. L’illustration principale de ce billet montre celle du mois de septembre, Larissa, une Grisonne vigneronne dont on rêve debutiner la grappe. Il existe aussi un calendrier des paysans, tout aussi évocateur.
Je ne crois pas que la Suisse soit plus belle qu’un autre pays, ni que ses monts sont plusindépendants, mais je pense qu’on aurait tort de se priver de ce qui fait vraiment son charme. Quand la Suisse sent le sexe, moi, je me sens patriote.
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