Le clitoris, vous connaissez? Un bouton, dit-on. Celui qu’il faut actionner, titiller, léchouiller pour amener madame à la jouissance. Les féministes se sont beaucoup agitées pour que les garçons considèrent son existence. Et nous avons ainsi appris à commencer par nous agenouiller face à lui avant de chevaucher nos houris. Elles appelèrent ça les préliminaires, et tout fut bien dans le meilleur des monde orgasmique (jusqu’à l’apparition du point G, mais ceci est une autre histoire).
Tout fut bien, crûmes-nous. Sauf que tandis que nous préliminions, d’autres garçons continuaient, semblent-il, de piner comme des blaireaux.
Mode d’emploi
C’est ce qui a motivé Sophie Wallace, une photographe new-yorkaise, a créer le concept de cliteracy, contraction entre clitoris et literacy, qui signifie plus ou moins “l’abécédaire du clitoris”. Il s’agit de plusieurs installations et actions artistiques, par exemple l’exposition à New York de 100 affiches avec des informations comme: “L’orgasme vaginal est un mythe inventé par Freud en 1905”, “Combien de fois un amant vous a‑t-il laissé avec le clit blues?”, ou, ma préférée: “Le trou, ce n’est pas tout”…
La pointe de l’iceberg
Mais au-delà de l’aspect éducatif de cliteracy (éducatif, donc un peu psychorigide), ce que j’ai relevé, c’est que: non, le clitoris n’est pas qu’un bouton, une réminiscence de verge, le battant de la cloche du plaisir féminin. Ce qu’on en voit, qu’on fait rouler sous les doigts, n’est que la pointe d’un iceberg. D’un iceberg de feu, et voilà un bel oxymore, loué soit le Seigneur!
Le clitoris mesure en fait de 9 à 12 centimètres de long et 6 centimètres de large; il est essentiellement interne (une bonne raison pour mettre un doigt ou deux dans le vagin pendant le cunnilingus). Surtout, c’est le seul organe qui ne serve à rien d’autre qu’au plaisir! Et c’est les filles qui l’ont; bénies entre tous les êtres vivants, bénies par la cyprine originelle! Respect.
Explorons!
Quand je pense qu’on n’arrête pas d’envoyer des machines explorer l’espace alors que l’on s’est si peu préoccupé de ce que les femmes avaient en elles. C’est dire si on est con.
Cette nouvelle connaissance du clitoris me ravit l’âme et m’enthousiasme les couilles. Un nouveau continent à parcourir, c’est tout à fait exaltant. D’ailleurs, j’y vais de ce pas. Une vulve et ses mystères m’attendent.
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