Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Quel joli mot! Un mot érogène qui fait l’humeur rieuse. Culation, bien sûr, ça parle tout de suite, c’est gourmand, coquin, cochon. Et flo, comme l’océan, la mer ou une rivière. Comme coule le vin.
Floculation, ce pourrait être un mouvement. Le cul tendu vers l’arrière, reins cambrés. Les fesses plus haut que la tête, de telle sorte qu’on ne voit presque qu’elles, sauf qu’elles s’ouvrent, s’écartent, dévoilent une vulve humide et entrouverte si elles sont féminines, de jolies couilles et un vit bandé si elles sont masculines. Dans les deux cas l’œillet, cet œil coquin, foncé et froncé, comme un appel. Mais peu importe qui est pénétré, par où et avec quoi, c’est le cul qui mène la danse, sa danse, la floculation. Comme une vague, qui va, qui vient, monte à l’assaut du rivage, s’ouvre et se referme, écume. C’est le cul qui baise, pas lui qui est baisé. Et celui ou celle qui se trouve derrière est emporté, comme tel est pris qui croyait prendre.
En fait, floculation, c’est chimique: un «rassemblement, sous forme de flocons, des particules d’une solution colloïdale». Peut-être comme d’une position coïtale naissent des particules, des flocons de foutre et de sécrétions garnissant les boucles de poils, troublant encore longtemps après les regards qu’échangent les amants.
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