Goban

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Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».

Cer­tains ori­fices sont gobans. Lorsqu’on en approche le doigt, le sexe ou un olis­bos, ils le gobent lit­té­ra­le­ment. Cela concerne essen­tiel­le­ment le vagin, la bouche ou l’anus. Si par­fois il faut beau­coup de pré­li­mi­naires, de bavar­dages, de pré­cau­tions pour les faire s’ouvrir, s’é­clore, d’autre fois on y est atti­ré avant même d’en avoir effleu­ré le bord. Hop!, c’est dedans, au chaud, bai­gné d’humidité, de moi­teur. On a l’impression qu’on pour­rait y tom­ber tout entier, emme­né vers une contrée mer­veilleuse où le plai­sir se trans­for­me­rait en bonheur.

En géné­ral, dans un ori­fice goban, on ne bouge pas trop, car après y avoir été gobé, on y est déli­cieu­se­ment malaxé, pétri, mas­sé. La langue ava­lée par la bouche, le pénis englou­ti par le vagin, le doigt aspi­ré par l’anus (ou dans une autre confi­gu­ra­tion), on ne che­vauche plus mais on navigue, Ulysse empor­té sur des flots mytho­lo­giques, allant des sirènes à Cir­cée, pour un fan­tas­tique voyage originel.

Le goban, c’est le pla­teau de jeu de go «repré­sen­tant, dans sa forme tra­di­tion­nelle, une grille où se croisent 19 lignes hori­zon­tales et ver­ti­cales à l’intersection des­quelles chaque joueur pose alter­na­ti­ve­ment ses pions.» A l’intersection, là où par­fois le pion est gobé.

Personne ne peut résister à un orifice goban.
Per­sonne ne peut résis­ter à un ori­fice goban.
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