Voilà qui aurait fait un très joli mot érogène: papillomavirus. Sauf que grâce à Michael Douglas, tout le monde sait maintenant ce que cela signifie. L’acteur aurait attrapé le PHV (papillomavirus humain) en prodiguant des cunnilingus, suite de quoi se serait développé un cancer de la gorge dont ni le tabac ni l’alcool ne pourraient être tenus pour responsables.
Comme un papillon, mais non
J’ai regardé des photos sur le net, eh bien, ce n’est pas bien beau, ce papillomavirus. Quand j’ai découvert ce mot, hier, j’ai pensé que ça venait de papillon. Parce qu’il arrive que certaines vulves lui ressemblent, quand les petites lèvres sont écartées et s’épanouissent sur les côtés. Surtout que chez certaines femmes, elles sont légèrement plus foncées à leur extrémité, ce qui fait comme un dessin au bord des ailes, comme un trait de khôl sur des paupières. C’est vraiment très joli, et ça me donne toujours envie d’y mettre la langue pour voir si ça part, si ça a un autre goût. J’imaginais donc un papillon, et le virus, cela aurait été le fait de ne pas pouvoir s’empêcher de goûter aux vulves qui en ont la forme. Un truc de bouchoteur.
En fait, papillomavirus, ça vient de papilles. Elles augmentent de volume et ça forme une tumeur.
Une addiction
J’ai arrêté de fumer il y a quelques années, je peux m’abstenir de boire de l’alcool pendant un certain temps, mais ne comptez pas sur moi pour me priver de cunnilingus. C’est une ivresse trop forte, une addiction impossible à éradiquer. Même si l’on devait tatouer sur les monts de Vénus «lécher tue» en lettres grasses, je continuerai. Sans modération et, pourquoi pas, en remerciement d’une bonne pipe.

J’ai trouvé l’illustration de tête ici.
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