Pendant les vacances, Lubric-à-brac vous présente une série de l’été: Les vacances cul-cul de la famille Schinken Pochon.
Jacques-André Schinken est professeur d’histoire-géographie, il vote socialiste, il a 56 ans. Nadège Pochon est psychologue, elle vote Vert Libéral, elle a 55 ans. Ils ont deux enfants, Simon-Pierre, 21 ans, étudiant en droit, et Prune, 19 ans, artiste.
Prune découvre les voies pénétrables de la création
Mon clitoris est particulièrement réussi. J’en suis très contente. Je l’ai montré aux autres participantes de l’atelier, elles l’ont toutes admiré et voulu le toucher. Il est doux et sa couleur – violet avec des zébrures jaunes et roses – est bien flashy. Je l’ai fait deux fois plus grand que nature et une des filles a dit qu’on pourrait l’utiliser comme sex toy. Sauf qu’il est en plâtre et que ce n’est pas hygiénique.
Je suis tellement contente d’être ici. On est perdu au milieu de la campagne mais on ne s’ennuie pas une seconde. Papa voulait que j’aille faire un séjour linguistique en Allemagne. Je lui ai dit: «tu sais où tu peux te le mettre, ton séjour linguistique?» Il a rougit, comme d’habitude, bafouillé, puis m’a menacée de tout dire à maman. Sauf qu’elle était en train d’écrire son discours en prévision du 1er août et qu’il n’a pas osé la déranger. Après, j’ai demandé pardon à papa, en faisant ma moue de petite fille et, comme d’habitude, il a été d’accord de me payer le stage «Création créative au féminin». C’est même pas cher: 2500 francs pour une semaine, logée et nourrie.
Le deuxième jour, on eu l’atelier «Peinture sur corps, donner corps à la peinture».Marie-Sophie est une femme formidable. Elle nous pousse à nous dépasser nous-mêmes. Comme nous étions un nombre impair d’élèves, c’est elle qui m’a peinte. J’ai frissonné en sentant ses doigts sur la pointe de mes seins – elle peint toujours avec les doigts, m’a‑t-elle expliqué – et mes tétons sont devenus tout durs. Elle a souri. J’ai tellement mouillé quand elle a peint ma vulve qu’elle a dit: «C’est beau, ça fait de l’aquarelle».
J’ai couché avec elle et ça a été formidable. Je suis amoureuse. Elle m’a dit qu’il ne fallait pas que je m’attache, qu’elle avait trente ans de plus que moi et qu’elle pratiquait le polyamour bisexuel. Elle m’a demandé de lui enfiler toute la main dans le vagin, de fermer le poing, d’aller et venir. Elle a jouit en hurlant comme une lionne.
Le stage se termine demain, mais je ne veux pas rentrer à la maison. Marie-Sophie part à Ibiza rejoindre un groupe d’amis artistes, je veux y aller avec elle. J’ai demandé à papa de me virer un peu d’argent pour la suite des vacances. Comme maman est malade (une intoxication alimentaire due à des merguez), il n’avait pas le temps de discuter (elle n’arrête pas de vomir, il doit s’en occuper) et m’a juste demandé de quelle somme j’avais besoin. J’ai dit trois mille francs, comme ça j’ai le temps de voir venir.
Ce soir, pour la fête de fin de stage, le thème est «Orgie saphique, faire briller le saphir». Nous serons toutes complètement nues. Je me réjouis.
La semaine prochaine: Quand Simon-Pierre prêche la pudeur
Episode 1: Les souvenirs paléolithiques de Jacques-André
Episode 2: Insolation islamique pour Nadège
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