Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Cela pourrait désigner un moment particulier du sexe. Celui où l’on atteint le point de non-retour. On le sent bien, parfois on essaie de ne pas y arriver trop vite. On adopte des rythmes différents. On alterne les mouvements, la vitesse et les positions. Si parfois la cavalcade est longue, nous fait visiter du pays, traverser des plaines, d’autre fois, le cheval se cabre à peine enfourché. Le désir peut-être désarçonnant. Il suffit d’une image, de voir son anus s’ouvrir et se refermer comme s’il respirait, ses narines palpiter. Il suffit d’une odeur, à ses aisselles ou dans son souffle. Il suffit d’un bruit, par exemple sa bouche sur ton sexe, sa langue qui te lèche.
Ou des choses plus trivial, comme un doigt dans le cul, le pincement des tétons, une claque sur les fesses. Alors monte comme une plainte, comme un appel à la prière. Ah, là, c’est grand! Tout le corps en tremble, les nerfs sont comme possédés. C’est le minahouet. On est saisis aux reins, on a le ventre bouleversé, de l’énergie irradie du bas de la colonne vertébrale au haut du crâne. Tu jouis.
En fait, le minahouet est un petit maillet utilisé pour fourrer un cordage mince. Que l’on fourre ou que l’on soit fourrée ou fourré, le plaisir fait parfois l’effet d’un coup de marteau.
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