«Je lui dévorai le sexe et me délectai de son nectar d’abricot. J’en profitai également pour lui caresser l’œillet. Elle jouit encore», e9069@outlook.fr, dans le dernier Union
Ça sent le cul
De manière générale, les odeurs ont une grande importance pour nous, mammifères sapiens. On renifle l’atmosphère, la nourriture, le vin et nos partenaires sexuels. Sauf qu’aujourd’hui on a plutôt tendance à masquer les odeurs «naturelles» pour privilégier les odeurs «artificielles». Les vulves sont priées de sentir le savon, les testicules aussi, les aisselles d’être désodorisées. C’est dommage. C’est comme la vanille dans le vin, ça gâche le plaisir des épicuriens et riennes. Nous vivons dans une société d’où la pensée et le savoir sont éradiqués, dans une société à la fois analphabète et anosmique. Aussi, l’annonce que «CamSoda OhRoma: ce masque simule les odeurs corporelles en VR», publiée par Réalité-Virtuelle, me laisse-t-elle songeur. Vous l’aurez compris – ou pas: il s’agit de réalité virtuelle, de regarder des films pornos en profitant non seulement du son mais aussi des odeurs. Camsoda OhRoma propose des cartouches en diffusant de diverses: celles provenant, par exemple, des parties intimes, des aphrodisiaques ou des sous-vêtements (que celui qui n’a jamais reniflé la petite culotte de la femme qu’il désire me jette la première pierre, que celle qui n’a jamais humé le t‑shirt de son amant me jette la seconde)… Arrivé là, on pourrait se désoler de cette virtualité, honnir la société numérique. Mais si ce gadget parvenait à nous faire prendre conscience de la vertu excitante des odeurs du sexe, il aurait toute son utilité.
Les accidents du sexe
Alors ça, c’est comme les bêtisiers, ça me fait toujours rire. Dans «Accidents de sexe: quand l’amour conduit aux urgences», Santé magazine énumère un certain nombre d’histoires extravagantes. Comme «celle de Ken, un anglais de 64 ans, hospitalisé pour des engelures sur le sexe. En effet, ivre, il fait l’amour à un bonhomme de neige…». Et énumère les «10 objets les plus incongrus trouvés dans des orifices sexuels: une Vierge Marie phosphorescente, des clés, ou encore un revolver dans un vagin; une bouteille de bière, une pomme de pin, un manche de brosse à W.-C., ou encore un hamster mort dans un anus; mais également une brosse à dents ou une tige de marguerite dans un urètre…» Si j’arrive à comprendre l’élan mystique qui peut conduire à se pénétrer de la Vierge (mais pourquoi phosporescente?), le cas du hamster mort dans l’anus me laisse perplexe… Etait-il déjà mort au moment de l’intromission ou le pauvre animal a‑t-il succombé à une asphyxie?
La pornographie, c’est le diable!
«Extrême gauche, pornographie et antichristianisme font bon ménage», s’offusque, à propos du salon érotique de Barcelone, Médias-Presse. Cette paranoïa est assez amusante. Médias-Presse s’en prend notamment au clip d’Amarna Miller, une actrice porno que j’apprécie beaucoup. Une bonne occasion pour le revoir (ici). Merci Médias-Presse!
Dans le même genre de névrose délirante, «Se libérer de la pornographie, c’est possible», sur Réussir ma vie. Qui déclare, au sujet de la pornographie: «Ces conséquences, on les découvre au fil des pages. D’abord, il y a la fatigue induite souvent par le manque de sommeil (…). Et puis, un appauvrissement des centres d’intérêt, des loisirs, de l’ouverture au monde, mais surtout de la relation aux autres». On croirait une description des méfaits du travail salarié et de la propagande médiatique… Et ce sera tout pour cette semaine. Je vais maintenant aller visionner une autre vidéo d’Amarna Miller.
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