Cul et mirroire.

Cuffat

Cul et mirroire.
Cer­tains culs sont tel­le­ment pré­ten­tieux qu’ils se la pètent en toutes occasions.

Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes». 

Il y a ceux qui s’écoutent par­ler, celles qui ne cessent de se regar­der dans le miroir. «Dis-moi que je suis la plus belle», «je suis si intel­li­gent, écoute-moi péro­rer sans m’interrompre». Et l’inverse aus­si, bien sûr. Des femmes qui assènent les lieux com­muns de la bonne pen­sée comme s’il s’agissait de perles phi­lo­so­phiques et des hommes qui prêtent à leur appa­rence plus d’importance qu’à leur intelligence.

Sexuel­le­ment, c’est la même chose. Cer­tains et cer­taines se regardent bai­ser plus qu’ils ne baisent. Ce sont elles et eux qui te demandent ensuite: «T’ais-je bien cho­sé?» Des cuf­fats, des fats du cul. Per­sua­dés que tes gémis­se­ments, tes émois, tes oh! et tes ah!, cette mouille sur ton gland ou entre tes jambes, ce ver­tige qui te fais tendre les fesses ou appe­ler la mor­sure sur ton téton, c’est à eux que tu les dois. Per­sua­dés que ta jouis­sance est entre leurs mains, leurs lèvres, au bout de leur bite, au fond de leur con. Per­sua­dé qu’ils sont ton maître condes­cen­dant ou ta maî­tresse géné­reuse. Alors qu’à deux ou plus, la jouis­sance ne se donne pas mais se par­tage. Même seul, entre toi et cet autre que tu es aus­si. Per­sonne ne te fais jouir ma belle, mon beau, si ce n’est toi; si ce n’est l’oubli bref et tem­po­raire de ton égo, ces quelques secondes où tu rejoins la vie pour de vrai, l’éternité, la déli­vrance, les étoiles et au-delà.

Un cuf­fat, pour Robert le dic­tion­naire, est un «ton­neau qui sert à des­cendre ou à remon­ter le mine­rai, les ouvriers, dans les puits de la mine». Les fats se la font belle, la mine, mais jamais ne sortent de leurs pauvres entrailles égo­tiques, jamais ne des­cendent assez pro­fond, jamais ne montent assez haut.

Il se trouve beau.
- Oui, je suis beau et intel­li­gent, dési­rable, mais ne son­gez même pas à me sucer ou à me sodo­mi­ser, n’es­pé­rez pas que je vous lèche ou que je vous pénètre; je veux être seul sur la photo.
Deux demoiselles prétentieuses.
- Fais mine de rien, tout le monde nous regarde…
- Oh, ça m’ex­cite! Tu veux bien que je te lutine la cra­mouille?
- Pas ques­tion, j’ai mis une heure à en bros­ser la toi­son, tu vas toute l’é­bou­rif­fer avec ta langue…
Selfie.
Mal­gré de belles érec­tions et un vagin constam­ment lubri­fié, Georges-André et Gaëlle ont pas­sé tel­le­ment de temps à faire des sel­fies pen­dant leurs vacances qu’ils en ont oublié de baiser.

 

 

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