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Clitoris redécouvert, orgasmes masculins, jumelles partageuses

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La lec­ture est pleine d’en­sei­gne­ments concer­nant la sexualité.

«Sa bite était fine et longue, quel plai­sir de sucer un autre homme que le sien!», Aude, 39 ans, Bre­tagne, dans le der­nier Union 

Les voies du savoir sont pénétrables

Je vous ai déjà par­lé plu­sieurs fois du cli­to­ris. Dont une à pro­pos de Sophie Wal­lace et de son Cli­te­ra­cy, qui nous fai­sait décou­vrir que ce for­mi­dable organe fémi­nin n’était pas qu’un petit bou­ton mais mesu­rait de 9 à 12 cen­ti­mètres de long et 6 cen­ti­mètres de large. Dans un autre billet, je vous avais rela­té la pre­mière impres­sion en 3D du cli­to­ris, com­men­tant: «que l’on découvre seule­ment aujourd’hui ce qu’est réel­le­ment le cli­to­ris en dit beau­coup sur l’indigence de l’évolution de Sapiens». Eh bien j’avais tort. Je me suis aus­si beau­coup gaus­sé en public de ces ana­to­mistes qui, au fil des siècles, n’avaient pas eu la curio­si­té de regar­der ce qu’il en était exac­te­ment des organes géni­taux fémi­nins. J’avais éga­le­ment tort (on a sou­vent tort quand on veut faire le malin). «Il se dit que la décou­verte du cli­to­ris comme organe sexuel fémi­nin, com­po­sé des cinq pièces reliées entre elles, est très récente. Elle serait due à une uro­logue aus­tra­lienne dénom­mée Helen O’Connell, qui s’affiche main­te­nant dans les films et les court-métrages à la mode. C’est tout sim­ple­ment de l’escro­que­rie. La pre­mière publi­ca­tion moderne d’une des­crip­tion ache­vée des cinq par­ties d’un cli­to­ris ne date pas de 2016 (…) mais, au moins dans la lit­té­ra­ture ana­to­mique fran­co­phone, de 1839. Elle est dans le tome 5 du Trai­té com­plet de l’anatomie de l’Homme de Bour­ge­ry», explique un dénom­mé Jean-Fran­çois Gau­tier , col­la­bo­ra­teur de France Culture, sur Breizh-Info. Comme il se trouve que le Trai­té de Bour­ge­ry fait par­tie des livres que contient ma biblio­thèque, je suis aller véri­fier: c’est tout à fait exact. Je vous sug­gère for­te­ment de lire l’inter­view de Jean-Fran­çois Gau­tier. Il y parle notam­ment de l’inculture des sexo­logues et du fait que «les ins­ti­tu­tions d’enseignement ont elles-mêmes orga­ni­sé la faillite du savoir». C’est vivi­fiant! Et ça répond en par­tie à la ques­tion de savoir pour­quoi ce cli­to­ris, dont on connaît les détails depuis 1839 au moins, est res­té pen­dant si long­temps, et reste encore, à ce point mal connu par la majo­ri­té des hommes et des femmes.

Clitoris
La planche sur le cli­to­ris du Trai­té com­plet de l’anatomie de l’Homme, de Bour­ge­ry, de 1839. Elle est légen­dée ain­si: “Bulbe du ves­ti­bule du vagin droit et gauche, et com­mis­sure des bulbes: corps caver­neux droit et gauche du cli­to­ris insé­rés sur les branches ischio-pubiennes, corps et gland du cli­to­ris. Vue antérieure.”.

Orgasmons en chœur!

Oui, il se dit beau­coup de stu­pi­di­tés concer­nant la sexua­li­té. Et elles se retrouvent pra­ti­que­ment toutes dans les médias, aujourd’hui prin­ci­paux organes de pro­pa­gande du non-savoir. «Les hommes ne peuvent pas avoir autant d’or­gasmes que les femmes, et voi­ci pour­quoi», fan­fa­ronne Cos­mo­po­li­tan, la bur­qa cultu­rel des femmes occi­den­tales. Il s’agirait des résul­tats d’une «étude» qu’ont mené pen­dant trois ans des cher­cheurs de l’Inter­na­tio­nal Socie­ty for the Stu­dy of Women’s Sexual Health. Pen­dant tout ce temps là, «ils se sont inté­res­sés à près de 2000 femmes et à leurs rap­ports sexuels. Après avoir atteint un pre­mier orgasme, ces femmes ont révé­lé pou­voir en avoir d’autres». Et ils sont payés pour assé­ner ce genre de bana­li­tés, ces cher­cheurs? Quant à l’orgasme mas­cu­lin, «après un pre­mier orgasme, et l’é­ja­cu­la­tion qui l’ac­com­pagne la très grande majo­ri­té du temps, les hommes entrent dans une phase réfrac­taire. Il s’a­git d’un laps de temps durant lequel ils ne peuvent pas phy­si­que­ment être exci­tés. Peu importe les sti­mu­la­tions ten­tées par leur par­te­naire», assène Cos­mo­po­li­tan. Quelle idio­tie! Mes­dames, sachez-le, les hommes peuvent atteindre l’orgasme de mul­tiples manières, par dif­fé­rents organes et en res­sen­tir plu­sieurs pen­dant un rap­port sexuel (et sachez aus­si que nous n’avons pas tou­jours besoin des femmes pour jouir et que cer­tains d’entre-nous n’en ont même jamais besoin). Et il n’y pas que notre pénis qui soit exci­table. Nous avons des pointes de seins sen­sibles, une pros­tate réac­tive, un anus bar­dé de ter­mi­nai­sons ner­veuses (comme le vôtre), un épi­derme fris­son­nant et rou­gis­sant… Sur­tout, nous avons six sens, de l’imagination, de la folie en nous, des dési­rs, de la poé­sie, de l’ivresse. Alors, met­tez vos maga­zines au feu et venez nous sti­mu­ler, nous vous sti­mu­le­rons aus­si et nous allons tous orgas­mer autant de fois que nous le souhaiterons!

Orgasme
Tant pour les hommes que pour les femmes, il y a de mul­tiples manières d’at­teindre l’orgasme…

A double

Pour ter­mi­ner, une nou­velle amu­sante: «Jumelles, elles veulent épou­ser le même homme», révèle 7 sur 7. Anna et Lucy DeCinque, qui par­tagent ensemble la vie de Ben, ont décla­ré: «Nous sommes avec lui depuis cinq ans, donc il est jumel­le­ment gagnant». Ce sens du par­tage est tou­chant. «Les jeunes femmes, visi­ble­ment exci­tées par cette idée (le mariage, ndlr), ont éga­le­ment ajou­té que Ben devra néces­sai­re­ment leur ache­ter les mêmes bagues: “Il doit tout prendre en double…”» C’est tou­chant mais un peu con. Avoir des rela­tions sexuelles à trois, c’est exci­tant, certes. Mais pour­quoi vou­loir se marier? Notre trio devrait explo­rer plus avant son sens du par­tage et faire entrer d’autres par­te­naires dans la ronde. Quant à Ben, je vois bien ce qui peut le faire fan­tas­mer dans le fait de cho­ser avec des jumelles, de les «prendre en double». Sauf qu’en y réflé­chis­sant, ce n’est pas si ban­dant. Lorsqu’on change de par­te­naire, c’est aus­si pour chan­ger de phy­sique, pour varier les ana­to­mies, non?

Des jumelles et leur futur mari
Anna et Lucy DeCinque entou­rant Ben.

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