Dulçaquicole

Préliminaires

Ce texte a ser­vi de pré­li­mi­naire lors de la nais­sance de Lubric- à‑brac sur le site de L’Hebdo. 

Dulçaquicole
Les mots sont par­fois éro­gènes, comme par exemple “dul­ça­qui­cole”. (Des­sin de LMG)

Com­bien de fois par jour pense-t-on au sexe? Les sta­tis­tiques divergent: toutes les sept secondes, affirment les unes, toutes les sept minutes, pré­tendent les autres, ou dix-sept fois par jour… Il faut avouer qu’il doit être très dif­fi­cile d’établir une moyenne entre les affir­ma­tions des culs-bénits et celles des Roc­co Sif­fre­di de comp­toir. Pour ce qui me concerne, j’ai essayé une ou deux fois de comp­ter, mais c’est trop fas­ti­dieux et tota­le­ment sans intérêt.

Par contre, ce que j’ai éprou­vé, c’est que le sexe peut sur­gir en toutes cir­cons­tances. Les cinq sens, bien sûr, sont tou­jours prêts à s’emballer: un peu de chaire aper­çue, le goût d’une perle de sueur, une sen­teur citron­née, le contact avec un tis­su, une fer­me­ture éclair qui s’ouvre. C’est assez banal.

Plus sur­pre­nant est le désir sou­dain qui naît à la lec­ture d’une recette de cui­sine (ça m’est arri­vé l’autre jour avec celle d’une tête de veau brai­sée). Ou celui pro­vo­qué par une son­ne­rie de clai­ron. Il y a même des mots qui excitent sans le vou­loir. Dul­ça­qui­cole, par exemple, qui pour moi évoque un sexe humide et chaud, la fin de l’amour, lorsque les amants se dis­joi­gnant, un fra­gile filet soyeux et brillant les relie encore l’espace d’un ins­tant. Dul­ça­qui­cole, c’est aus­si trou­blant que cyprine, non? Alors que ça signi­fie pro­saï­que­ment: qui vit en eau douce (et s’il y a «vit» dans cette défi­ni­tion, je n’y suis pour rien!).

Ce blog lubrique, vous l’aurez com­pris, ne se limi­te­ra pas aux domaines dans les­quels on contraint habi­tuel­le­ment le sexe. Il explo­re­ra tous azi­muts, sans aucune pudeur, sera par­fois poé­tique comme un pre­mier émoi, des fois brut comme un graf­fi­ti de toi­lettes publiques.

En atten­dant, voyez ces pre­mières lignes comme de doux pré­li­mi­naires, ceux qui se dégustent avant d’entrer dans le vif du sujet, un échauf­fe­ment des sens, la pro­messe d’une caval­cade à cru.

Nos émois com­muns ne font que commencer.

        

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