La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
C’est quelque chose qu’on fait quand on est jeune, ou très en forme, fou de désir. Rester dedans et recommencer. Après l’éjaculation donc; ne pas se retirer, ne pas débander, laisser l’excitation reprendre de l’ampleur, s’enivrer des odeurs, et à nouveau aller et venir, sentir la troublante caresse de son propre foutre en elle, atteindre une deuxième fois l’acmé.
Je te prends, tu me prends
Le parasite de la carpe vit en couple, coquettement installé dans les ouïes du poisson, home sweet home. Chaque parasite est doté d’attributs mâles ET femelles. L’un enfile l’autre, tandis que l’autre l’enfile. Ensuite, des concrétions font qu’ils ne se délient jamais. Quatre organes sexuels interpénétrés pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort les sépare. Fuck for ever.
De l’évolution des espèces
J’ai beau chercher, je ne vois pas très bien comment nous, sapiens, pourrions réaliser la position du parasite de la carpe. Il faudrait que la femme, munie d’un double godemichetou d’un gode ceinture, sodomise l’homme qui lui-même la sodomiserait. J’ai fait des croquis, ça semble physiquement impossible. Il faut croire que dans les ouïes des carpes, l’évolution des espèces est plus avancée que dans nos chambres à coucher.
Mais ne baissons pas les bras: j’y retourne!
Les billets de la rubrique «Comme des bêtes» sont inspirés par «Les fantaisies sexuelles des animaux», de Hy Freedmann.
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