«Je veux que la fier­té et la honte se mélangent. Je ne suis plus une petite fille qui écoute ses parents. Main­te­nant, ce corps m’appartient. Plus de sen­ti­ments. Plus de larmes. Je suis libre.» Laure, l’hé­roïne du film “Déjà mort” d’Olivier Dahan, 1998

 José Benazeraf

«Dans “Baise-moi par­tout”, la star blonde pla­tine Karine Gam­bier, pro­prié­taire d’une ferme nor­mande, consomme du pro­lé­ta­riat en s’offrant à l’instit’ de gauche. Lui : “je suis navré de vous dire que je suis pour un chan­ge­ment de socié­té. Elle: «Alors, petit pro­lé­taire de mes fesses… Tu bandes! Tu vois que tu me désires.”» Dans le der­nier numé­ro d’Union, Chris­tophe Bier rend hom­mage à José Bena­ze­raf «pion­nier du ciné­ma éro­tique, lion rugis­sant contre la cen­sure, sur­nom­mé le “Jean-Luc Godard du X”, mort en décembre 2012, à l’âge de 90 ans, dans l’indifférence qua­si géné­rale. Son lyrisme désen­chan­té, la rage et l’engagement de son œuvre, méri­taient pour­tant bien mieux qu’un entre­fi­let condes­cen­dant dans Libé­ra­tion.» Que José Bena­ze­raf vive à jamais dans l’esprit des por­no­graphes, has­ta la victoria!

Utopie

Deux cher­cheurs, Sebas­tian Pokut­ta et Chris­tian Kroll, se sont deman­dé ce qu’était la jour­née par­faite. Pour leur recherche, ils ont uti­li­sé la méthode “Day recons­truc­tion Method” (méthode de recons­truc­tion de jour­née), basée sur la satis­fac­tion res­sen­tie après chaque occu­pa­tion de la vie quo­ti­dienne. Leur ana­lyse peut être consul­tée sur le site Quartz, mais on peut la résu­mer ain­si: sur une jour­née de 16 heures (24h moins 8h de som­meil) le pro­gramme par­fait com­pren­drait, par ordre d’im­por­tance: 106 minutes de sexe, 82 minutes de socia­li­sa­tion, 78 minutes pour se relaxer, 75 minutes de repas et 68 minutes pour pra­ti­quer un sport.
Main­te­nant, faites votre propre compte et deman­dez-vous si vos jour­née sont par­faites: un peu, beau­coup, pas­sion­né­ment, à la folie… pas du tout.