Ovi­die aime bien les poils, et j’aime bien Ovi­die. Et j’aime aus­si les poils. Ceux que les filles ont sous les bras et entre les jambes. Parce qu’esthétiquement, c’est joli, ça crée un contraste avec la peau, un contraste de cou­leur et de tex­ture. Parce que c’est agréable au tou­cher et sous la langue. Parce que c’est odo­rant et goûteux.

Epi­la­tion confessée
Sur son blog, Le Ticket de Métro d’Ovidie, la réa­li­sa­trice explique qu’elle appré­cie les ais­selles, qu’elle les trouve «ras­su­rantes». Puis elle confesse: «Mais je suis une traî­tresse de la cause pileuse. J’apprécie sin­cè­re­ment, esthé­ti­que­ment, les femmes soi­gnées qui ne s’épilent pas sous les bras. Et pour­tant, je conti­nue à m’épiler. Par habi­tude, par norme, par crainte de ne pas l’assumer ou de paraître négli­gée? Je ne sais pas trop. Comme beau­coup de femmes, je m’épile depuis l’adolescence, et ne sais même pas à quoi res­sem­ble­raient mes poils si je les lais­sais pous­ser. Sont-ils raides, fri­sés, four­nis, longs, courts? Je me rends compte que je ne connais pas cette par­tie de mon anatomie.»

Erec­tions juvé­niles et balnéaires
Quand j’étais gamin, les poils sous les bras me per­met­taient d’i­ma­gi­ner ceux de la vulve. On a com­men­cé à aller en vacances à la mer quand j’ai eu 12 ans, et c’est deve­nu une de mes occu­pa­tions favo­rites (j’aimais aus­si bien les graf­fi­tis cochons dans les W‑C du cam­ping, mais c’est une autre his­toire). Je regar­dais les ais­selles des femmes et  j’avais l’impression de voir leur chatte. C’est ain­si que je devais par­fois res­ter des heures à plat ventre sur ma ser­viette de bain, pour cacher mon érection.
Vous ima­gi­nez mon désar­roi aujourd’hui que les ais­selles sont pra­ti­que­ment uni­for­mé­ment glabres. C’est triste comme de la viande embal­lée sous vide.

J’aimerais bien savoir à quoi res­semblent les poils sous les bras d’Ovidie. Je ne peux qu’imaginer qu’ils sont comme ceux de son sexe, que j’ai vu dans quelques films et qui m’ont bien plu.