
«Lorsque plus tard il fut pompette, il lapa le jus expulsé de votre minou inondé, sans en perdre une gouttelette.» Jean-Pierre, 70 ans, Vendée, dans le dernier Union
Procréation gourmande
Je l’avoue, je n’ai pas du tout l’esprit scientifique. La science m’ennuie, je préfère la poésie OU l’apéro (contrairement à ce que l’on pourrait penser, les deux ne vont pas bien ensemble: l’ivresse provoquée par les vers n’est pas la même que celle provoquée par les verres) ET le sexe. Donc, lorsque j’ai appris, par le Monde et Radio France International, que la Grande-Bretagne était devenue le premier pays à autoriser la fécondation in vitro «à trois parents», mon excitation a été purement sexuelle. Parce que dans la procréation, ce qui est intéressant, c’est surtout les cochonneries qu’on fait pour amener le spermatozoïde et l’ovule à se rencontrer. Et à trois, ça peut être encore plus enivrant.

Orgasme à l’herbe
Un lubrifiant au cannabis, «destiné au plaisir des femmes», va bientôt être commercialisé dans l’Etat américain du Colorado, où cette drogue est désormais en vente libre, nous annonce Masculin.com. Sur le site de Foria (la marque du lubrifiant), une vidéo met en scène une beauté en train de jouir, et ça fait bander (pas tellement les images de vagues, plutôt les soupirs haletants). Sur une autre vidéo, de brunes quadragénaires témoignent: «ça chauffait un peu et j’ai senti comme de magnifiques vagues, calmes et douces», «j’ai ressenti de chauds picotements», «j’ai eu des orgasmes comme jamais depuis que je me masturbe»… Voilà donc un produit qui tout à la fois promeut la drogue, la masturbation et le plaisir féminin. De quoi faire perdre leurs eaux aux culs-bénits du monde entier et de TOUTES les religions. A vous, je ne sais pas, mais à moi, ça donne immédiatement envie de prendre des drogues récréatives et de choser toute la journée.

Elle est chouette
La semaine dernière, j’ai promis de vous présenter le dernier opus de BD-Cul. Il s’agit d’une collection dont je vous ai déjà parlé ici, ici et ici. Le neuvième volume s’intituleBernadette (par El Don Guillermo), et raconte les vacances au camping du Dauphin Vert de cette coquine et de ses copains: «Au camping du Dauphin vert, il y en a pour tous les trous». C’est frais, c’est gai, ça fornique nique nique dans tous les coins, ça sent le pin, la pine, la vulve et l’ambre solaire. Si Dieu, Allah et les autres étaient grands, plutôt que d’engrosser les vierges ou de les promettre à n’importe qui, ils nous donneraient des vacances au soleil, là, maintenant, tout de suite, et des sexes à lécher. Amen.
PS: Les Lausannois ont de la chance, ils peuvent trouver “Bernadette” à la librairie HumuS.

Mais encore…
C’est bientôt la St-Valentin et vous cherchez certainement une idée de cadeau. A l’être désiré, offrez donc Lubric-à-Brac, l’abécédaire du Q (Editions Stentor) dont je suis l’auteur et qui regroupe certains billets de ce blog ainsi que les chroniques parues dansL’Hebdo. Et si vous êtes à Lausanne le 14 février, vous pourrez même vous le faire dédicacer (et vous faire embrasser avec la langue? Peut-être…) chez Particules en suspension. D’autres dédicaces sont prévues, notamment chez HumuS et Payot Lausanne, je vous en reparlerai.
Une lettre d’information obscène et jubilatoire :
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