«Tripes et boyaux dans le métro» lu par Pierre Louis Péclat — chapitres 1 à 4

Le fameux roman de Reuben Reeves a enfin trouvé sa voix!

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3

 

Chapitre 4

 

Il n’y a pour l’instant plus d’enregistrement de Pierre Louis Péclat lisant “Tripes et boyaux dans le métro”. Si vous vou­lez connaître la suite des mésa­ven­tures de Rick, le héros du roman de Reu­ben Reeves — il reste 11 cha­pites à décou­vrir, vous n’avez pas d’autre choix que de com­man­der le livre. Il vous en coû­te­ra 8,50 francs suisses ou 8 Euros, et les frais de port vous seront offerts, pour la Suisse et l’Europe (offre valable jusqu’au 30 juin).

Et en prime, une micronouvelle inédite de Reuben Reeves

Pâté en croûte

— Com­ment est-ce que tu le pré­pares, toi ?

— Attends, je vais te mon­trer… D’abord, d’un bon coup de hachoir, tu lui tranches la tête. Ensuite, tu le pends par les pieds afin de lais­ser le sang s’écouler. N’oublie pas de pla­cer un seau sous la car­casse sus­pen­due, sinon il y en aura par­tout dans ta cui­sine et tu seras obli­gée de pas­ser la ser­pillière. Quand plus rien ne dégou­line de la bête, tu la décroches et tu l’incises à par­tir du ventre, en remon­tant. Au départ c’est assez facile, la chair est tendre, mais plus tu avances, plus ça devient dur, sur­tout quand tu arrives au niveau du ster­num. Bon, une fois que l’entaille est bien nette, tu plonges la main à l’intérieur et tu extrais tous les organes. Fais très atten­tion lorsque tu vides l’animal à ne pas cre­ver la ves­sie, sinon, tu vas gâcher le goût de la viande. Au pas­sage, pour plus de sécu­ri­té, tu peux aus­si exa­mi­ner le foie, pour t’assurer que tu ne t’es pas fait avoir au mar­ché et que ta bes­tiole est par­fai­te­ment comes­tible. Voi­là, le pire est der­rière toi à pré­sent ! Il ne te reste plus qu’à laver soi­gneu­se­ment la car­casse. Après, tu enlèves le trop-plein de graisse et les ten­dons à l’aide d’un cou­teau bien aigui­sé, tu assai­sonnes selon ton goût et : au four !

— C’est du bou­lot, dis donc !

— Oui, mais cela donne des plats tel­le­ment suc­cu­lents… Le vrai pro­blème, si tu veux mon avis, c’est le prix, beau­coup trop élevé.

— Je suis bien d’accord avec toi, ma ché­rie… Hélas, les femelles de cette espèce ont un temps de ges­ta­tion de plu­sieurs mois et ne donnent géné­ra­le­ment qu’un seul bébé par por­tée, rare­ment davantage…

— Tu as rai­son, ils ne sont pas très féconds, ces pauvres humains, mais qu’est-ce que la chair de leurs nour­ris­sons est tendre, ne put s’empêcher de se réjouir la cui­si­nière Vénu­sienne, tout en pla­çant quelques condi­ments typi­que­ment locaux dans l’anus du petit Ter­rien qu’elle venait de déca­pi­ter et d’éviscérer.

FIN

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