Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
La zanzi, c’est une envie, une envie de vit, de zizi. Ça pourrait être ça. Comme une envie de femme enceinte, un besoin pressant. Une soudaine émotion, une vague prenant naissance dans le bas du ventre, bousculant l’estomac pour aller suffoquer les poumons et s’engouffrer dans la gorge, vite serrée pour que ça ne déborde pas. La vague passée, il reste son humidité, entre les jambes et sur la langue.
Une femme prise par la zanzi – un homme aussi, ça arrive, et ça mouille itou – ne pense plus qu’à ça. Le vent sous sa robe exaspère sa vulve qui s’entrouvre, cligne, goutte. Chaque homme qui passe n’est plus qu’un porteur de vit. Comment est le sien? Et le sien? Droit, bandé, lourd, long et fin? Quelle est sa saveur? Et le gland, et les couilles? La zanzi, c’est une faim, celle d’une bite sur la langue, entre les mains, entre les cuisses ou les fesses. C’est une folie, elle rend les femmes si jolies.
Pour de vrai, c’est un jeu se jouant avec trois dés, et c’est un nom masculin. En matière de sexe aussi, on peut jouer à trois. Il arrive qu’une femme ait envie de deux vits; on pourrait alors appeler ça la zanzizi. Plus encore? Il suffit de rajouter des zi. Une envie de gang bang serait ainsi une zanzizizizizizizizizizizizizizizizi… à l’infini.
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