A poil sur Facebook

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Aujourd’hui, 20 mai 2013, c’est la jour­née du Nu sur Face­book. Une action ini­tiée par des artistes fati­gués de voir leurs  œuvres cen­su­rées et leurs comptes bloqués.

Pater­na­lisme et stupidité
Sou­vent, les jéré­miades des artistes me lassent, leurs «œuvres» aus­si. Mais je déteste la cen­sure. Celle de Face­book se fonde sur une vieille tra­di­tion de pater­na­lisme et de stu­pi­di­té sans borne. L’Hebdo, par exemple, a vu son compte blo­qué pen­dant deux jours après avoir mis en ligne un des billets de Lubric-à-Brac, illus­tré par une cou­ver­ture de livre mon­trant deux tétons. C’est anec­do­tique, certes, ne prête pas à consé­quence, plu­tôt à rire. Mais il faut tou­jours s’ériger contre la bêtise.

L'image qui a valu à L'Hebdo de voir sont compte Facebook bloqué.
L’i­mage qui a valu à L’Heb­do de voir sont compte Face­book bloqué.

Ça va de soi généralisé
Du nu, je n’ai pas besoin de Face­book pour en voir. Du sexe non plus. J’ai com­men­cé à m’intéresser à l’érotisme et à la por­no­gra­phie bien avant l’internet, et ma biblio­thèque regorge de textes et d’images licen­cieuses. Mais ce n’est pas une rai­son pour accep­ter que l’on décide à ma place ce que je peux voir ou ne pas voir. Faceb­bok est un grand Café du com­merce vir­tuel, c’est sa grande qua­li­té: il s’y trouve de tout. Bien sûr, je baille d’ennuis quand je lis des mes­sages sur le temps qu’il fait ou des âne­ries pseu­do-phi­lo­so­phiques. Bien sûr, je m’étrangle devant le ça va de soi géné­ra­li­sé. Les pho­tos de chats et les pay­sages m’ennuient, les cita­tions du Dalaï Lama me donnent de l’urticaire. Mais il ne me vien­drait pas à l’i­dée de les cen­su­rer, elles ne m’empêchent pas de savou­rer ce que mes vrais amis, mes com­plices, publient, me font découvrir.

Du nu!
Alors, aujourd’hui, j’espère qu’on ver­ra plein de nus sur Face­book. Que ces nus sub­mer­ge­ront les biens pen­sants, inti­mi­de­ront les médiocres, feront s’enrager les censeurs.
Du nu, du poil, de la vie! Et merde à la censure!

Triplement indécente: nue, poilue et fumeuse (Violetta Sanchez photographiée par Helmut Newton).
Tri­ple­ment indé­cente: nue, poi­lue et fumeuse (Vio­let­ta San­chez pho­to­gra­phiée par Hel­mut New­ton).
Fuck la censure!
Fuck la censure!
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