
«Quand nous ne faisions pas l’amour, nous parlions de sexe», Frustration, par Manu-Top, sur le site Revebebe
Jouer au docteur
«La campagne américaine Stupid Cancer (…) souhaite montrer que l’on peut «sauver des vies en donnant du plaisir». En effet, à chaque acrobatie du Cancer Sutra, il est montré comment détecter le cancer de la prostate, du sein, etc.», explique Radins.com. Quelle joyeuse idée! Vous l’aurez compris, chaque position est l’occasion d’un examen. Un doigt (ou plus) entre les fesses de monsieur permet non seulement de lui donner du plaisir mais aussi de vérifier sa prostate. Deux dames qui s’embrassent et se caressent les seins en profitent pour déceler une grosseur suspecte. Une levrette permet de jeter un œil sur l’état de la peau de sa partenaire, etc. Allez vite choisir une position sur Cancer Sutra, et hop!; l’expression «jouer au docteur» n’a jamais été aussi bien illustrée.

Fariboles pour sexologues
Dans la catégorie «études à la con», en voilà une qui mérite une palme. Elle a été menée par l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh (USA) auprès de 128 personnes âgées de 35 à 65 ans, nous apprend Grazia, qui titre son arrticle: «Couple: faire l’amour plus souvent ne rendrait pas (forcément) plus heureux». Les 64 couples ont été observés pendant trois mois alors que les «chercheurs» avaient demandé à la moitié d’entre eux de doubler leur activité sexuelle, avec pour résultat «une baisse de leur niveau de bonheur». «Le fait de faire l’amour parce que des chercheurs nous l’ont demandé… n’est pas la chose la plus excitante au monde, tempère Grazia. “Si nous devions refaire l’étude, nous mettrions à disposition des participants des moyens pour faciliter leur vie sexuelle (baby-sitter, chambre d’hôtel, draps en satin…) plutôt que de leur donner des instructions”, explique George Loewenstein, l’un des chercheurs.» Vous l’aurez compris, tout ceci n’est que fariboles, arguments pour sexologues. La question n’étant pas de quantifier le nombre de fois où nous chosons, mais de comprendre pourquoi nous nous frustrons si souvent de le faire.

Erection médicale
S’il en est pour qui la question des rapports sexuels va se poser de manière insistante, ce sont les personnes qui prendront peut-être bientôt du Viagra en prévention du paludisme. «Le petit comprimé bleu, bien connu des hommes pour ses effets contre les troubles de l’érection, pourrait permettre de lutter contre le paludisme (ou malaria), selon une étude publiée le 8 mai dans la revue PLOS Pathogens», annonce Metronews. Vous imaginez? Des millions d’hommes se baladant avec le sexe bandé, contents de ne plus risquer la contamination mais se demandant que faire de leur érection… Et les femmes? Est-ce leur clitoris qui va turgescer? Tout cela va-t-il se terminer en partouze généralisée (chic!) ou par encore plus de frustration? La médecine est parfois facétieuse, comme par exemple lorsqu’elle recommande des suppositoires pour soigner les maux de gorge (j’ai souvent essayé: on n’atteint pas les amygdales en passant par l’anus)…

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