«Il pousse un râle ani­mal, pen­dant que mes hanches conti­nuent leur petit jeu, et je sens que son bas­sin se crispe à quatre ou cinq reprises.» Deux coups de reins et un las­car vient!, Mow­gli, sur le site His­toires de sexe. 

Dimensions

Vagin, ça vient du latin vagi­na, qui signi­fie four­reau. Si celui de l’épée peut être mesu­ré d’après l’épée elle-même, ce n’est pas le cas de celui des femmes. Ain­si, même lorsqu’un homme mesure sa verge (on l’a tous fait), cela ne lui donne pas les dimen­sions du four­reau de sa copine de che­val. Eh bien, le site Rue 89 nous l’apprend: la moyenne pour un vagin, c’est 8 cen­ti­mètres de long pour 4 cen­ti­mètres de large. Seule­ment? Mais comme il est élas­tique, il peut aller jusqu’à dou­bler de lon­gueur lorsqu’il est péné­tré. Pour mieux visua­li­ser de quoi il s’agit, regar­dez cette vidéo (la troi­sième) de l’émission Allô Doc­teur (France 2). Moi, ce que je retiens, c’est que chaque cen­ti­mètre au-delà de 16 est un cen­ti­mètre inutile. Et même, que 15, c’est mieux, ça laisse une petite marge.

Simulation

On savait offi­ciel­le­ment que les femmes simulent par­fois l’orgasme. Et les hommes? Un uro­logue amé­ri­cain, Abra­ham Mor­gen­ta­ler, vient de sor­tir un livre inti­tu­lé Why Men Fake it. Il y révèle qu’un homme sur trois simu­le­rait l’orgasme, par gen­tillesse. Eh oui, mes­dames, il serait temps que vous appre­niez que ni la ban­dai­son ni l’é­ja­cu­la­tion ne sont for­cé­ment syno­nymes d’or­gasme. Que par­fois, on prend notre pied sans éja­cu­ler (l’homme ne pos­sède pas qu’une zone éro­gène, même si la seule que vous connais­sez est fort jolie et mesure 15 cen­ti­mètres), et que d’autres fois, on sur­joue le plai­sir, sachant que ça vous plaît tel­le­ment de nous faire jouir.

Pornographique?

Tout le monde connait le Jour­nal d’Anne Frank. Ce qu’on sait moins, c’est qu’il en existe une ver­sion conte­nant des pas­sages que le père d’Anne n’avait pas inclus dans la pre­mière édi­tion de 1947. C’est cette ver­sion non expur­gée que des élèves amé­ri­cains ont lue à l’école, ce qui scan­da­lise cer­tains parents, esti­mant qu’elle est… por­no­gra­phique. Parce qu’Anne Frank y parle de l’évolution de son corps, de la décou­verte de son sexe et de son cli­to­ris, de son éveil à la sexua­li­té. Anne Frank por­no? Ça donne envie de relire le bou­quin. Sur­tout, voi­là une preuve de plus que le mot “por­no­gra­phie” est uti­li­sé à tort et à tra­vers. Et que les puri­tains sont des ânes.