A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 5

J’ai char­gé la voi­sine sur mon épaule – elle n’était pas très lourde, avait la mai­greur sèche des gens méchants. Elle gémis­sait tou­jours mais n’était pas consciente. Sur son front, un gros héma­tome se déve­lop­pait. Arri­vé près de la ran­gée de fleurs et de son muret, j’ai déli­ca­te­ment fait glis­ser madame Delombre à terre, puis, sai­sis­sant sa tête, je l’ai lais­sée retom­ber avec force sur le muret. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 5

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 4

Le chat de la voi­sine n’arrêtait de venir emmer­der les nôtres, pas­sant sous la haie de thuyas qui sépare nos deux mai­sons. C’était une chatte. Les nôtres, des matous cas­trés. Dès qu’on enten­dait des miau­le­ments agres­sifs dans le jar­din, on savait que la chatte fou­tait le bor­del. Elle se met­tait devant la cha­tière pour empê­cher les autres de sor­tir, les souf­flait dès qu’elle les croi­sait. Une chieuse. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 4

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 3

L’ambiance au super mar­ché était incroyable. Des rayons vides : plus de pro­duits conge­lés, plus de pâtes, plus de boîtes de ravio­lis, plus de PQ non plus. J’ai pris ce que j’ai pu. Sans oublier les boîtes pour les chats. Cathe­rine et moi vivions au cœur d’une zone rési­den­tielle, dans une de ces petites villes qui à l’origine étaient des bourgs de cam­pagne et qui sont deve­nues des cités dor­toirs pour les classes moyennes. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 3

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 2

Au bureau, on avait une sta­giaire, Andrea. Ma femme me deman­dait régu­liè­re­ment si je la trou­vais jolie, avec une légère pointe de jalou­sie. Je répon­dais sys­té­ma­ti­que­ment « non ». Depuis l’é­pi­dé­mie, on tra­vaillait essen­tiel­le­ment  sur de la com­mu­ni­ca­tion de crise. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 2

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 1

Je n’ai pas pris ça au sérieux, au début. Encore un truc de ces cré­tins de Chi­nois, de ces bouf­feurs de chauve-sou­ris, de pan­go­lins, de pines de chiens, j’ai pen­sé. Dans le café où je prends l’apéro tous les soirs avec les copains, on rigo­lait, on trin­quait : « A la san­té du coro­na­vi­rus ! ». Un virus avec un nom de bière, ça ne fait pas trop sérieux. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 1

A moi de choisir ceux qui doivent mourir

Pour celles et ceux qui ne trouvent pas la pan­dé­mie actuelle de COVID-19 suf­fi­sam­ment anxio­gène, les Edi­tions Lubric-à-Brac Pro­duc­tions pro­posent une série de textes gla­çants. Le pre­mier est un roman écrit par Pierre Ron­pi­pal. Il s’a­git bien sûr d’un pseu­do­nyme. Tout ce que l’on peut dire de celui-ci, c’est qu’il s’a­git d’un écri­vain fran­co­phone s’a­ven­tu­rant pour la pre­mière fois du côté du pulp. Un coup d’es­sai dia­ble­ment réus­si, avec ce récit noir et déses­pé­rant. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mourir

Une surprise et un secret

Une nou­velle de Luc Der­mau. Télé­char­ger: PDF — epub — mobi J’adore Céline. Céli­ba­taire endur­ci, la vie en couple ne m’attire plus. Lorsque je l’ai ren­con­trée à l’anniversaire d’un copain, elle m’avait aus­si­tôt exci­té bien qu’elle ait eu peu de regards dans ma direc­tion, accro­chée à son ami, un beau mec dont je décré­tais aus­si­tôt qu’il devait être bon au lit mais tota­le­ment ennuyeux par … Conti­nuer de lire Une sur­prise et un secret

Zombies lubriques sous les tropiques

Zom­bies lubriques sous les tro­piques” est le qua­trième pulp publié par les Édi­tions Lubric-à-Brac Productions.

Per­ci­val Cecil Tay­lor est Noir, détec­tive, lubrique, inso­lent. Le magnat des médias Richard Kavrou­fone fait appel à lui pour retrou­ver sa fille, Cin­dy, dis­pa­rue sur une île des Caraïbes. La der­nière fois qu’on a eu de ses nou­velles, elle pro­di­guait une fel­la­tion à Pablo, un indi­gène, sur une plage, en pleine nuit. Conti­nuer de lire “Zom­bies lubriques sous les tropiques”

Le pistolero et l’assassin aiment les gros seins

Le pis­to­le­ro et l’as­sas­sin aiment les gros seins” est le troi­sième pulp publié par les Édi­tions Lubric-à-Brac Productions.

La ville de Cai­ro, au Far West, est en émoi.
Plu­sieurs femmes ont été retrou­vées mortes, la gorge com­plè­te­ment broyée. Le shé­rif Joe Mogar semble tota­le­ment impuis­sant à mettre fin à cette série de meurtres. Mais voi­là qu’ar­rive Keith Luger, le célèbre chas­seur de prime, que rien n’effraie, sur­tout pas les cadavres, lui qui a l’ha­bi­tude d’en lais­ser si sou­vent sur son pas­sage. Conti­nuer de lire “Le pis­to­le­ro et l’assassin aiment les gros seins”

Pedro Cabrera très à l’aise dans l’arène d’Upékuté

Pedro Cabre­ra très à l’aise dans l’a­rène d’U­pé­ku­té” est le deuxième pulp publié par les Édi­tions Lubric-à-Brac Productions.

Lors­qu’on est détec­tive pri­vé, comme Pedro Cabre­ra, on ne choi­sit pas tou­jours ses clients. Le célèbre tore­ro Ica­ro Cis­ne­ros le convoque à son domi­cile, au 24, Ave­nue del Sucio Coño, car il est inquiet pour sa fian­cée, Doña Angé­li­ca, à qui il arrive de fâcheux et étranges acci­dents. Conti­nuer de lire “Pedro Cabre­ra très à l’aise dans l’arène d’Upékuté”